A ce niveau là, ce n’est plus du cambriolage, c’est de la piraterie. Des malfaiteurs ont pénétré par effraction dans l’appartement d’un diplomate philippin cette semaine, emportant avec eux un magot de bijoux et pierres précieuses estimé à 30 millions d’euros.
Comme au temps de la piraterie, on se demande ce qui est le plus choquant : que des bandits s’en tirent (pour le moment) à si bon compte après avoir dérobé un trésor aussi imposant, ou qu’un individu ait réussi à amasser un tel trésor en temps de crise.
Il faut dire que la victime de cet incroyable vol n’était pas le premier entrepreneur venu : c’était un ambassadeur, soit le représentant d’un Etat, un diplomate censé promouvoir les valeurs de son pays. Et ce monsieur Philippe Jones Lhuillier, 66 ans, en poste au Portugal au moment des faits, n’était pas l’ambassadeur de la mythique Cité d’Or, mais des Philippines, soit l’un des pays les plus pauvres au monde...
Quoi qu’il en soit, la brigade de répression du banditisme a été saisie de l’enquête, qui s’annonce de l’aveu même de ses représentant très longue. Les cambrioleurs seraient passés par les toits de l’habitation située dans le XVIe, avant de fracturer une fenêtre et un volet et de pénétrer dans le logement de 540 mètres carrés. Outre les bijoux et pierres précieuses récoltées dans un coffre-fort qu’ils avaient au préalable éventré, les malfaiteurs ont également dérobé des vases, des horloges et d’autres objets de prix.