Estelle Yomeda et ses souliers, créations

Spécial mois de la Photo OFF
Catherine Large et Gaëlle Callac

Mes souliers me content
Ballerine, botte, mocassin, derby, escarpin, mule, tong, sandale, nu-pied, stiletto, basket, espadrille, sabot, salomé, cuissarde, pantoufle, richelieu... Il existe mille et une chaussures qui répondent à nos humeurs. Les photographies présentées, mettant en scène les créations d’Estelle Yomeda, évoquent tant la mythologie de la chaussure que des récits imaginaires où elle demeure la principale actrice.

Si vous ne connaissez pas encore les chaussures d’Estelle Yomeda, précipitez vous (surtout pendant les soldes) dans ce magnifique temple de la chaussure situé juste en face d’Isabelle Marant au carrefour des rues de Normandie et Saintonge.

Estelle Yomeda existe belle et bien. Elle est dans sa boutique, Estelle est grande et chausse du 41. Plasticienne au départ mais depuis toujours passionnée par les chaussures, elle en a fait des sculptures inspirées. Après une maîtrise d’Arts Plastiques, elle se forme au métier de bottier dans les ateliers de costumes de l’Opéra du Rhin de Strasbourg, puis intègre le studio chaussures d’Yves Saint Laurent. Puis après quelques souliers sur mesure, elle lance très vite sa propre ligne et marque (cela fait 11 ans déjà).

Il y a 3 ans elle ouvre sa propre boutique où elle présente tous ses modèles dont le plus célèbre s’appele Romy. Le tout est fabriqué au Portugal avec des matières premières françaises ou italiennes.

Photos : Tine Drefahl et Jacques-Edouard Vekemans