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L’hôtel de Botterel-Quintin

vendredi 16 mars 2012,    Franck Beaumont

Blotti au fond du 10e arrondissement, au n°44 rue des petites Ecuries, l’hôtel de Botterel-Quintin est un petit bijou de la fin du XVIIIe siècle à découvrir absolument.

A l’époque où le faubourg Poissonnière connaît son heure de gloire, ce petit hôtel est édifié en 1782 par l’architecte François-Victor Pérard de Montreuil et acquis par l’intendant de Bourgogne, Charles-André de la Corée. Elève de Boullée et de Moreau, Montreuil fait partie de ces architectes spéculateurs, comme Claude-Martin Goupy, qui investissent dans les quartiers alors en vogue (les actuels 9e et 10e arrondissements) et construisent pour revendre. Par ailleurs architecte officiel du Grand Prieuré de France, Montreuil jouit d’une position confortable ; on lui doit notamment la Rotonde du Temple, bâtiment commercial et d’habitation construit dans l’ancien enclos du Temple et aujourd’hui détruit, dont la forme s’apparente curieusement au fort Boyard.

L’ hôtel de Botterel-Quintin porte le nom de son usufruitier, un lieutenant des Gardes-Françaises d’origine bretonne, le comte René de Botterel-Quintin, qui l’occupe dès 1785 et le fait agrandir. Ce petit hôtel est très caractéristique de l’architecture néo-classique à la fin de l’Ancien Régime : façades rigoureuses et sobres où la pierre est posée à refends ; rez-de-chaussée élevé surmonté d’un petit étage formant attique surmonté d’une frise à spirales ; consoles en forme de pommes de pin sous les fenêtres ; charmant petit perron marquant l’entrée surmonté d’un péristyle à deux colonnes toscanes.

Mais c’est l’intérieur de l’hôtel (qui ne se visite pas), en partie conservé, qui est encore plus exceptionnel : attribués sans preuve à l’architecte François-Joseph Bélanger, l’escalier et la salle à manger sont admirables. L’escalier est orné de peintures de style pompéien. La salle à manger ovale est éclairée par une coupole vitrée ; elle est rythmée par douze demi-colonnes doriques entrecoupées de panneaux peints ; la fresque mythologique du plafond pourrait être attribuée, sans preuve, au sculpteur Pierre-Paul Prud’Hon. Vous pouvez découvrir ce décor sur http://www.jouve-sazerat-vignaud.fr/Jouve-Vignaud_fichiers/botterel.html.

Inscrit à l’Inventaire Supplémentaire des Monuments Historiques, l’hôtel de Botterel-Quintin est actuellement occupé par une société. Sa cour est visible en semaine.

Franck Beaumont.

Sources : Guide du Promeneur (10e) - Guide du Patrimoine

Informations pratiques
Adresse, horaires, numéro de téléphone, liens...

44 rue des Petites Ecuries

vendredi 16 mars 2012,    Franck Beaumont