Très active, notamment dans le 15e, l’association Jeunes Parisiens de Paris occupe une bonne partie de son temps actuel à donner de la voix contre les aménagements prévus pour la rue Castagnary.
Alors que la construction de logements sociaux (4500 mètres carrés) et d’une maison de retraite (4500 mètres carrés aussi) ne semble pas vraiment poser de problème, c’est plutôt du côté du transfert d’installations sportives (deux terrains de tennis et un terrain de handball) en lieu et place du square actuel que le très attentif Olivier Rigaud, président de l’association, concentre ses protestations.
En faute, d’après lui, un manquement à la sécurité. Les terrains de sport seront en effet à proximité immédiate d’un imposant transformateur électrique. Protégé par des grillages, mais pas infranchissable. Olivier Rigaud fait part de ses inquiétudes dans le cas où des jeunes décideraient d’aller chercher une balle perdue au beau milieu des câbles à haute tension. Pour appuyer son argumentaire, il rappelle qu’un homme avait été brulé au troisième degré en 2007 après avoir pénétré dans cet enclos.
D’autre part, c’est la proximité des installations de stockage de fioul lourd CPCU avec le terrain alloué aux nouvelles constructions et le fait que les terrains de sport prévus seront juste à côté de logements pour des salariés SNCF qui pourraient se retrouver incommodés par le bruit, qui pousse les membres de l’association à poursuivre leur opposition au projet immobilier. Des échanges épistolaires entre les Jeunes Parisiens de Paris et Anne Hidalgo (Adjointe au Maire de Paris) notamment permettent de penser que le dialogue existe. Jusqu’à quel point ? Le futur proche de la rue Castagnary nous l’apprendra.