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Parcours artistique à La Défense : Miró, César, Calder, Moretti...

Qui n’a jamais entendu, en flânant à La Défense : "C’est quoi cette horreur ?" C’est le lot de l’art contemporain. Et le quartier d’affaires a clairement misé sur les artistes du XXe siècle pour égayer ce champ de tours. Voici les anti-sèches sur les œuvres majeures pour être incollable la prochaine fois que vous entendrez la question fatidique...


Départ ! Vous arrivez de Paris. Vous tournez donc le dos à la Seine, au Pont de Neuilly et vous surplombez les maigres vignes de La Défense. Face à vous...

Le Bassin Takis

Le Bassin Takis. C’est le pendant des Arbres lumineux situés à l’autre extrémité du quartier d’affaires, juste derrière la Grande Arche. Sauf qu’ici, ces "arbres" surmontés de 49 "feux" colorés, imaginés par le sculpteur grec, Panayotis Vassilakis, dit Takis, baignent dans un petit bassin. L’une des œuvres qui semble faire l’unanimité parmi les "Défensiens".

Continuez tout droit dans l’axe de La Défense. Sur votre gauche, la tour Allianz et le Sofitel. Sur votre droite...

Le Moretti

Le Moretti. Une tour de plus ? Oui mais quelle tour ! Un arc-en-ciel ovale dressé... vers le ciel. Le peintre français Raymond Moretti a transformé une cheminée d’aération de 32 mètres en cette œuvre tellement flashy qu’elle éclaire la vue même un jour de "grisaille parisienne". 672 tubes en fibre de verre peints composent cette cheminée revue et corrigée façon joie de vivre.

Passez à droite du Moretti pour poursuivre au cœur du quartier Reflets. Face à la tour Logica, tout près d’une petite crèche...

Dans les traces de nos pères

Dans les traces de nos pères. Le Slovaque Josef Jankovic possède un thème de prélidection : l’humain. Dans les traces de nos pères en est clairement l’illustration puisque des enfants tentent ici de s’extirper des jambes un peu trop grandes d’adultes géants... Cette œuvre en polyester et béton peint, cible de bien des mots, a été installée au cœur du quartier Reflets à la demande de feu l’Epad (établissement public pour l’aménagement de la région de la Défense) à l’occasion d’une exposition sur l’art tchèque et slovaque.

Retour sur l’axe principal ! Sur l’Esplanade du Général de Gaulle très exactement. Puis en descendant vers la place basse, des visages sculptés s’embrassent...

La Danse

La Danse. Le passant souhaitant se reposer en s’asseyant dans ce petit parc risque d’être interloqué. Les rebords des parterres de fleurs s’embrassent, s’enlassent, discutent, regardent dans le vide... Le Polonais Shlomo Selinger a réalisé cette œuvre fragmentée en 1983. Chaque jardinière reprend les 4 mêmes sculptures, ce qui peut donner l’impression d’une danse, les personnages en question suivant le passant sur de nombreux pas en se "multipliant".

On accélère la cadence ! Continuez d’avancer vers la Grande Arche, jusqu’à tomber nez à nez avec...

La fontaine Agam

La fontaine Agam. Elle est tellement incontournable que les riverains auraient presque tendance à oublier qu’il s’agit d’une œuvre majeure et monumentale. Cette fontaine aux mille couleurs tient son nom de son auteur, l’artiste israélien Yaacov Agam. Réalisée en 1977, comme l’indique la signature d’Agam (photo), l’œuvre, ou plutôt le bassin, mesure 26 mètres sur 86 et possède un déversoir de 72 mètres. Le plus de cette fontaine en mosaïque d’émaux de Venise ? Une illusion d’optique la rendant mouvante.

Passez à droite de la fontaine Agam pour foncer vers le Cnit. Sur votre route...

L’Araignée ? Erreur ! Cette œuvre d’Alexander Calder s’appelle Le Grand Stabile rouge. L’Araignée, la vraie, est à Chicago. Celle de La Défense, installée en 1976 est certes très ressemblante. Si bien que tous les "Défensiens" (ndlr : il n’existe pas d’appellation officielle pour les habitants et travailleurs du quartier d’affaires) l’appellent "l’Araignée". Bref, araignée ou pas, l’œuvre imaginée par celui qui s’est fait connaître grâce au Cirque Calder est l’une des structures qui personnalisent aujourd’hui le quartier d’affaires. Cette sculpture en acier pèse 75 tonnes, pour une hauteur de 15 mètres !

Faites le tour du bâtiment encadrant l’Araignée, soit par le commissariat, soit par la Maison de La Défense, pour vous rendre place de la Coupole Jean Miller. Tournez à gauche, vers l’entrée de la tour Areva, autre pièce artistique puisque hommage au monolithe noir de 2001, l’Odyssée de l’espace. Face à vous...

Le Grand Toscano

Le Grand Toscano. Une œuvre phare du quartier d’affaires ? Pas réellement. Mais cette sculpture du Polonais Igor Mitoraj illustre la profusion de réalisations artistiques qui émaillent La Défense à proximité des tours, comme ici à l’entrée de la tour Areva, et pas uniquement dans l’axe Grand Arche-Bassin Takis.

Retour sur la grande place dans l’axe de La Défense. Mais côté Quatre temps cette fois pour retrouver...

Personnages

Personnages. Niki de Saint Phalle ? Non ! Rien à voir avec les Nanas ! C’est l’Espagnol Joan Miró qui a imaginé ce duo étrange et flashy. Du bleu, du jaune, du rouge, des personnages à l’air plutôt sympathique... autant d’éléments qui font de cette œuvre l’une des moins critiquées et donc l’une des plus aimées des habitués du quartier d’affaires.

Un dernier pour la route ? Direction le Cnit, contournez-le par la gauche. Sur la place Carpeaux, au milieu des voitures stationnées...

Le Pouce

Le Pouce. Une tour, à la manière de César. L’artiste marseillais célèbre pour ses compressions (à l’image des "César" du cinéma français) a réalisé ce moulage de son propre pouce, agrandi, en 1965. Il existe plusieurs exemplaires de cette œuvre mais celle de La Défense est la plus imposante : 18 tonnes, 18 mètres de haut... à l’image du quartier !

Le parcours vous a plu ? Il ne vous reste plus qu’à partir à la recherche des autres œuvres émaillant le quartier d’affaires. Au nombre de 68 ! Pour toutes les trouver, demandez conseil à l’Espace Info Defense, peu fréquenté mais toujours occupé par des conseilliers à l’affût, tout près de la fontaine Agam...

Vous êtes perdu ? Vous ne parvenez pas à vous repérer à La Défense ? Cliquez ici.

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Informations pratiques
Adresse, horaires, numéro de téléphone, liens...

lundi 6 mai 2019,    Benoît