Montauban : les Musées et expositions 2018
Montauban, dans le département de Tarn-et-Garonne, fait partie de la Région Occitanie.
Montauban, son musée Ingres dans un ancien palais épiscopal, ses sculptures de Bourdelle
Le musée Ingres
Fermé le 1er janvier !!!
- Le musée Ingres. 19 rue de l’Hôtel de ville, 82000 Montauban. 05 63 22 12 91. www.museeingres.montauban.com. Tlj sauf le lundi et le dimanche matin, de 10 à 12h et de 14 à 18h du 1er au 30 juin ; de 10 à 18h en juillet, août et septembre ; en octobre tlj de 10 à 12h et de 14 à 18h. Fermé les jours fériés : 1er janvier, 1er mai, 14 juillet, 1er novembre, 25 décembre. 7 ou 3,50€ en période d’exposition, en dehors 5,10 ou 2,60€. Le billet donne accès aux collections permanentes du musée.
Tout le programme du musée sur son site officiel.
Le musée Ingres est un ancien Palais épiscopal du XVIIe siècle. Il abrite les collections de deux illustres Montalbanais : le peintre Ingres et le sculpteur Antoine Bourdelle. Par ailleurs, la salle du Prince Noir, vestige du château érigé par les Anglais lors de la guerre de Cent Ans, abrite les collections archéologiques gallo-romaine.
Attention ! Le musée a fermé ses portes le 2 janvier 2017 et prépare une mue... et d’importants travaux sont à venir et perturberont certainement les visites... Rendez-vous au dernier trimestre 2019.
Depuis le 24 mars 2017, l’Ancien Collège met à disposition des espaces dédiés au projet "HORS LES MURS" où des œuvres d’Ingres et de Bourdelle sont présentées.
+ Les sculptures de Bourdelle sont au rez-de-chaussée. Parmi ces œuvres, une trentaine, le fameux Héraklès archer, et le buste de Beethoven.
Le sous-sol, dans lequel s’installent régulièrement les expositions du musée, présente des œuvres contemporaines de la seconde moitié du XXe siècle (Olivier Debré, Zao-Wou-Ki, Vieira da Silva...). Deux salles sont réservées à la céramique française et étrangère des XVIIIe et XIXe siècles. On y découvre les pots à pharmacie d’Ardus et le célèbre pot à thériaque de Montauban.
+ Jean-Auguste-Dominique Ingres. 6 salles lui sont consacrées au 1er étage de ce musée, qui conserve 38 peintures ou études, de sa main ou de son atelier, rassemblées initialement à partir de son fonds d’atelier (legs de 1867).
Jean-Auguste-Dominique Ingres, Jésus au milieu des docteurs (1862), huile sur bois, 265 X 320 © Tous droits réservés
Parmi lesquelles Le Songe d’Ossian et Jésus parmi les Docteurs, des copies d’après Raphaël, mais aussi des études peintes et des vues d’Italie.
D’autres œuvres ont été acquises par ailleurs par la ville (dès 1842 pour le Portrait de Belvèze jusqu’à la plus récente en 1990), ou correspondent à des legs ou des dons : legs Gatteaux (1884), legs Armand Cambon (1885), legs Gustave Cambon (1916), legs Lapauze (1928), don Pomaret (1935), legs Fournier (1937), don Gruger (1949), don Hermant (1974), et des dépôts de l’État effectués entre 1951 et 1954.
Un torse d’homme et deux académies, de sa période parisienne, plusieurs portraits des années 1801-1806, les visages d’amis ou de parents, dont le Portrait de Bartolini, le Portrait du père d’Ingres, celui de ses amis Gilibert et Belvèze, le Portrait du jeune homme à la boucle d’oreille.
Entre 1811 et 1820, quand il est à Rome, Ingres réalise ses travaux de pensionnaire (comme l’étude de la tête de Jupiter réalisée pour Jupiter et Thétis). Après avoir quitté la villa Médicis, nombreux portraits (Madame de Lauréal et son fils) et il se consacre à la peinture d’histoire dont Le Songe d’Ossian qu’il racheta en 1835 lors de son second séjour italien.
Nombreuses scènes historiques : Le Duc d’Albe à Sainte-Gudule, premières études consacrées à Roger délivrant Angélique, Jésus remettant à saint Pierre les clefs du Paradis, commande pour l’église de la Trinité-des-Monts.
À Florence, entre 1820 et 1824, il réalise à nouveau des copies des œuvres de Raphaël (Autoportrait et la Madone du Grand Duc). Il entreprend le Vœu de Louis XIII, destiné à la cathédrale de Montauban, œuvre pour laquelle le musée conserve le modello, et une étude pour les mains du roi.
De retour à Paris, Ingres reçoit la commande de l’Apothéose d’Homère pour les nouvelles salles du Louvre (6 études), et du Martyre de saint Symphorien pour la cathédrale d’Autun (2 études).
Second séjour à Rome d’Ingres : une étude pour Antiochus et Stratonice.
La fin de la carrière : Roger délivrant Angélique, le Portrait de Madame Gonse, l’esquisse du Portrait de Mme Moitessier assise et Jésus parmi les Docteurs.
Le bestiaire d’Ingres . Parmi un fonds qui en rassemble près de 4 500, une sélection d’une centaine représentant des animaux, modèles pour lesquels le peintre a accordé une très grande attention comme vous pourrez l’observer au rendu des attitudes et des détails. Chats, chiens, croqués sur le vif et non sur des recueils, comme Le chien couché sur le ventre, ou d’après un détail d’un tableau d’un maître (comme la Naissance de Louis XIII de Rubens).
Le bestiaire d’Ingres © musée d’Ingres, ph. Guy Roumagnac
Les animaux fabuleux ne le laissaient pas indifférent, comme le sphynx pour Œudipe. Les chevaux sont bien entendu les plus nombreux, et l’aigle impérial aura aussi une place de choix.
+ Du fait de travaux dans le chœur de la cathédrale de Montauban, le musée Ingres accueille exceptionnellement le Vœu de Louis XIII, d’Ingres (1824), un de ses plus grands chefs-d’œuvre pour lequel Ingres, alors à Florence, s’était abondamment documenté (Raphaël, Pourbus).
Présenté cette année-là au Salon, ce mélange de Renaissance italienne, de classicisme français et de baroque emporta même l’enthousiasme de la jeunesse romantique... et même le gouvernement tenta de la retenir pour qu’il aille dans une église parisienne. Ingres s’y opposa très fermement et sa peinture arriva en 1826 triomphalement à Montauban.
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sources : visites, musées, presse...