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Munk, l’interview de Mathias Modica et Asia Argento

jeudi 28 avril 2011,    Jean

Quatre ans après la sortie du disco soul Aperitivo porté par le célèbre Kick Out The Chairs, Munk est de retour avec Cloudbuster, véritable ovni musical, oscillant entre italo-disco, electronica et ambiances psyché. Explications avec Mathias Modica, tête pensante du groupe et Asia Argento, présente sur trois titres, dont le très efficace Live Fast ! Die Old !.


Cloudbuster » est un peu un ovni musical, futuriste. Comment le qualifierais-tu ?
Mathias Modica : (Rires) Oui, c’est exactement ça. Cette définition me plaît !

La house musicale s’essoufle. En quelque sorte, ’Cloudbuster’ tombe à pic… Est-le retour de l’electro disco ?
M. M. : J’espère. Je ne sais pas si c’est la fin de la house , mais je pense qu’un peu de disco funk crade, lent et déconnecté est une bonne chose !

Pour ’Cloudbuster’, tu as utilisé des batteries électroniques, des synthés bon marché, des xylophones, un piano. Le mélange des genres est-il un pied de nez à la musique electro numérique un peu trop standard ?
M. M. : (Rires) Ce n’est pas un pied de nez, mais plutôt une réaction opposée à l’actuelle overdose de sons provenant des ordinateurs auxquels tout le monde s’habitue et qui commencent à être un peu ennuyants.

Sur ’Aperitivo’, James Murphy avait posé sa voix sur ’Kick out the chairs’, et ça avait cartonné. Quelle est la recette d’un bon featuring ? Avec qui souhaiterais-tu collaborer pour ton prochain album ?
M. M. : Il n’y a pas de recette. Les coopérations viennent toujours spontanément. Donc, nous verrons bien…

Asia, comment s’est passée la collaboration ?
Asia Argento : Ca faisait quelques mois que l’on murmurait que Munk voulait collaborer avec moi. J’étais déjà éprise de la musique, de l’esthétique et de l’humour de Munk. Je me suis envolée pour Munich en buvant du champagne, mangeant des würstels et parlant Latin. Les paroles du morceau ‘’Live Fast ! Die Old !’ sont mon slogan, mon credo, ma façon de vivre : le seul espoir de rester en vie dans le Règne des Morts. Après avoir travaillée comme une folle je me suis endormie sur le sol de leur studio, dans de joyeuses vapeurs alcoolisées. Gomma Records Rule the World Supreme !

Que penses-tu de la scène electro française ?
M. M. : Je l’ai toujours aimé. De la new wave des années 80 à la scène electro-funk des années 90, en passant par Yellow Production avec Cassius et Mr. Oizo. C’est la raison pour laquelle nous avons crée le label Gomma. La scène d’aujourd’hui est aussi très active et nous avons beaucoup d’amis à Paris qui font de la bonne musique, à l’image du label Ed Banger de Pedro Winter. J’aime la musique de Chloe, Cosmo Vitelli et Alexis le tan…

Qui t’accompagnera sur scène ?
M. M. : Nous serons quatre en live : une basse, batterie, guitare et un clavier".

Entretien réalisé par Valérie Nescop

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jeudi 28 avril 2011,    Jean