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Omégas 3 et omégas 6, bons pour la santé
jeudi 27 mars 2014
Les omégas 3 et omégas 6 contiennent des molécules bienfaisantes pour l’équilibre de l’organisme. Bons pour le cœur, vous les trouverez aussi en compléments alimentaires, à consommer avec modération.
Vous souvenez-vous de cette fameuse étude des années 1970 qui montrait l’absence de mortalité cardio-vasculaire chez les Esquimaux, grands amateurs de poissons gras ?
Vous vous rappelez aussi, bien sûr, de ces perpétuelles publicités du petit écran, qui vantent les bienfaits de leur margarine certifiée de molécules miracle, voilà les éloges des omégas 3, ou omégas-3, ou bien encore n-3.
Les omégas 3 sont des acides gras polyinsaturés que l’on trouve en grande quantité dans certains poissons gras, et aussi dans l’huile de lin, la noix, le colza. Les omégas 3 sont classés acides gras essentiels car l’organisme humain ne sait pas les fabriquer comme le magnésium par exemple, et pourtant ils sont indispensables.
– Un peu d’histoire oméga
En 1923, les scientifiques américains démontrent l’existence et la nécessité des acides gras polyinsaturés appelés "vitamine F". En 1930 ils précisent les différents groupes d’omégas.
Dans les années 1970, se vérifient les premières observations sur les maladies cardio-vasculaires et les bienfaits du régime crétois et japonais. En 1982, Bergstrom, Samuelsson et Van reçoivent le prix Nobel pour le rôle des eicosanoïdes et autres molécules nécessaires à l’organisme fabriquées par les acides gras insaturés, omégas 3 et omégas 6.
Les études et découvertes récentes des années 1990 et 2000 confirment non seulement ces démonstrations, mais soulignent également les bénéfices sur certaines maladies, comme la dépression ou la maladie d’Alzheimer. On comprend mieux pourquoi certains régimes ou cultures alimentaires à base d’omégas, sont mis sur un piédestal. Les publicitaires et les industries pharmaceutiques ont alors bien compris l’intérêt majeur de promouvoir ces molécules. Il n’est donc plus étonnant aujourd’hui d’en voir la réclame à profusion.
– Les omégas 3 (ou n-3), chimie et santé
Les principaux acides gras omégas 3 participent à la structure des membranes cellulaires, barrières dont la perméabilité est hautement sélective. Les membranes interviennent dans le processus de transformation de l’énergie, régulent le flux d’informations entre les cellules et contiennent des récepteurs sensibles aux stimuli extérieurs. Pour rester simple, ils agissent sur la régulation cellulaire.
À l’identique des vitamines, ils sont donc importés à travers les aliments. L’ensemble des études a prouvé l’apport bénéfique de ces acides gras, sur le système cardio-vasculaire en général. Particulièrement après un infarctus du myocarde où il réduit notablement le risque de mortalité. Mais de manière plus générale, il produit des effets vasodilatateurs, anti-arythmique, anti-inflammatoire, tend à faire baisser le taux de triglycérides et la mauvaise humeur…
Pour mieux comprendre les différents produits pharmaceutiques s’y rapportant, il est important de souligner, d’un point de vue chimique, les principaux acides gras du groupe oméga 3 : l’acide alinolénique (ALA), l’acide timnodonique (EPA) et l’acide cervonique (DHA), également le DPA.
Vous les retrouverez dans des aliments assez précis qui en contiennent plus ou moins, et à travers l’industrialisation par la méthode de la supplémentation qui utilise et vend toutes sortes de produits à base d’omégas 3 à différents dosages. Ainsi, les triglycérides d’omégas 3 ou bien les isomégas pour le cœur, l’équilibre émotionnel, la mémoire,...
Mais, qu’en est-il des sources alimentaires d’omégas 3 ?
– Les aliments riches en omégas 3, les apports, les excès
Un certain nombre de poissons gras sont riches en omégas 3. Les plus remarqués sont : la sardine, le maquereau, les anchois, le saumon, le hareng. Ces poissons se nourrissent, entre autres, d’algues, élément fondamentalement riche en omégas.
Les algues, voilà la source majeure de cet acide gras. Les algues océaniques particulièrement. C’est ainsi que nous retrouvons, dans plusieurs pays asiatiques, une culture alimentaire où l’algue et le poisson font partie de la cuisine quotidienne.
N’oublions pas que les poissons aussi se nourrissent d’algues, le principe de la chaîne alimentaire refait surface.
Parmi les huiles de consommation courante, l’huile de colza, de lin, de noix, dont les rapports omégas 3/omégas 6 s’apparentent aux recommandations de l’AFSSA (agence française de sécurité sanitaire des aliments). Mais, les légumes verts ne sont pas en reste, ni même le soja, etc.
L’ensemble des études s’accorde pour donner aux omégas 3 un bénéfice certain et sérieux, notamment dans le cadre de l’alimentation au quotidien, mais aussi concernant la supplémentation en cachets ou gélules (allergiques au poisson, s’abstenir).
Cependant, point trop n’en faut ! Une supplémentation excessive et disproportionnée peut avoir pour conséquences l’effet inverse : des problèmes de cholestérol, de coagulations, une baisse des réponses immunitaires… Attention à une consommation exagérée et dangereuse, d’autant que certains fabricants proposent des produits qui ne sont pas complètement vérifiables en terme de toxicité.
Préférez les produits bio et surtout sachez que l’AFSSA (l’autorité européenne de sécurité sanitaire des aliments) et l’EFSA recommandent une consommation d’environ 2 grammes par jour pour l’organisme (aliments et compléments additionnés).
Enfin, il doit toujours exister un bon rapport oméga 3/oméga 6 et les gélules ne remplacent pas un bon équilibre nutritionnel dans une alimentation diversifiée.
Sources de bien-être, les petits omégas sont nos amis, alors consommez-les avec mesure et n’oubliez pas ceux d’origine marine, mais aussi les noix.