Ma petite entreprise ne connaît pas la crise. Les enseignes de luxe semblent bien moins touchées que les autres. Est-ce que tout le monde est inquiet, rue des Arts ? Non, pas vraiment... Le journal La Dépêche a mené l’enquête.
« Même si elles ne sont pas directement concernées, les clientes sont moins dépensières » reconnaît cette commerçante dans La Dépêche. « Ces femmes à fort pouvoir d’achat apprennent à consommer différemment. On sent qu’elles sont plus réticentes à s’acheter un soin ou un petit bijou. Elles jonglent entre le brushing hebdomadaire dans un salon de quartier et la coupe chez un coiffeur en qui elles ont confiance » ajoute une coiffeuse trvaillant avec cette clientèle.
Chez Hermès, « les mois d’octobre et de novembre ont été très bons », selon une vendeuse. Même constat chez Upper, un magasin de chaussures pour hommes où la paire la moins chère coûte 250€. « Le cœur de notre clientèle a toujours de l’argent et continue d’acheter » prècise un commerçant.
Massages, soins du visage, produits de beauté… Le secteur de la beauté n’est pas non plus très touché par la crise. Sauf le poste épilation qui a baissé de 50%... « On a noté qu’on en faisait deux fois moins qu’avant. Ou bien elles viennent juste pour le maillot... » confie une esthéticienne.
Source La Dépêche. Le 3 décembre 2008.