La Ville Rose tente un nouvel éclairage public, plus tamisé... Si personne ne passe dans la rue, l’éclairage reste plus "light" (léger), ceci afin de réduire la facture d’énergie.
Depuis quelques mois, en effet, Toulouse innove en matière d’éclairage public. A la veille des fêtes de fin d’année, la ville l’a mis en veille, avec la suspension pure et simple de l’éclairage pendant une semaine ! Aujourd’hui, de nouveaux éclairages font leur apparition. Ces lampadaires sont solaires, éoliens ou à Led, parfois équipés de détecteurs de mouvements.
Selon Alexandre Marciel, adjoint à la voirie (interviewé dans La Dépêche) : « Toulouse est la première ville en France qui s’intéresse au procédé. Il s’agit d’installer un double système sur les lampadaires. En clair, une lampe Led assure le minimum d’éclairage réglementaire pour la sécurité des piétons et des automobilistes ou cyclistes avec une consommation équivalente à 60 watts. Puis une autre lampe se déclenche grâce à un détecteur de mouvement au passage de quelqu’un ». Ce qui peut être pratique pour prendre une photo par exemple... Les quatre premiers modèles seront bientôt installés à proximité de la place Saint-Jacques.
Par ailleurs, pour faire face aux 15.000 candélabres urbains équipés de ballons fluorescents, autrement dit avec les lampes qui consomment le plus, la ville de Toulouse expérimente des candélabres nouvelle génération, solaires ou éoliens, sur le parc de la Maourine près des jardins du Muséum. À cet endroit, la mairie a installé des lampadaires équipés d’un panneau de monocristaux de silicium qui stocke le soleil dans une batterie. La nuit, la lampe équipée d’une Led (diode électroluminescente) s’éclaire. S’il n’est pas solaire, il est éolien, c’est-à-dire alimenté grâce à l’énergie du vent.
Le 17 février 2009. Source La Dépêche
Photo Evous