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Vélib’ : ne faudra-t-il pas bientôt mettre Decaux en concurrence ?

mercredi 11 mai 2011,    Expositions

Au lancement de l’opération Vélib’, en 2007, la société Decaux obtenait la concession gratuite de 1 600 panneaux publicitaires. En retour, elle mettait en place et entretenait les célèbres vélos. Ses engagements portaient plus précisément sur la mise en service des vélos, l’entretien des bicyclettes et des stations, la logistique… et en cas de défaillances, des pénalités étaient dues à la Ville.

Or, nous devons bien convenir que, depuis juillet 2007, les ratés firent florès : calendrier d’installation des stations non respecté, stations et vélos vandalisés en nombre, multiples vols de bicyclettes (souvenez-vous des comparaisons indiscutables et des cruelles moqueries du maire de Londres à notre encontre…).

Mais la société Decaux considère qu’un contrat se négocie aussi après qu’il ait été signé… Et au fur et à mesure des renégociations, les clauses deviendraient, selon le Canard, de plus en plus avantageuses pour l’afficheur mondial.

Un porte-parole de la Ville de Paris explique, sans vraiment convaincre, que « le contrat initial était impraticable sauf à mettre en faillite le concessionnaire du Vélib’ ». Mais dans ce cas, pourquoi ce dernier l’avait-il donc signé ? Et les entrées des panneaux concédés gratuitement sont-elles bien mises en regard de l’opération Vélib’ ?

En 2008, la société Decaux obtenait, en premier bonus sur le contrat initial, 400€ de la municipalité, par vélo volé ou trop gravement vandalisé.

En 2009, la Ville renonçait à la totalité des recettes et acceptait d’en reverser une partie au roi du mobilier urbain.

En 2010, les pénalités que Decaux (la société Somupi) aurait dû verser à la Ville pour dysfonctionnements, estimées initialement à quelques dizaines de millions d’euros, chutent à un peu moins de 1,9M€. D’autres négociations ont été à nouveau engagées. Nom de code DVD 58. Après de nouvelles contestations de Decaux, la Ville aurait accepté un règlement à l’amiable qui réduirait ce versement à 500 000€, mais elle préférerait ne rendre publique sa décision qu’une fois jugé le procès en appel dans lequel Clear Channel conteste l’attribution du marché Vélib’ à Decaux !

Tout cela paraît manquer sérieusement de convivialité. Ce partenaire est peut-être tout simplement trop coriace. Il serait donc peut-être temps de rouvrir de nouvelles discussions autour de Vélib avec des interlocuteurs renouvelés. Clear Channel ? Bolloré ? D’autres ?

André Balbo

sources : Le Parisien, Le Canard Enchaîné

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mercredi 11 mai 2011,    Expositions