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Jean-Luc Mélenchon, défenseur du Hezbollah ?
jeudi 1er août 2024, par
Après la neutralisation par Israël d’un commandant du Hezbollah lors d’une frappe ciblée à Beyrouth, Jean-Luc Mélenchon a exprimé son désaccord. La figure de proue de l’extrême gauche française est accusé depuis de longs mois de complaisance avec des mouvements terroristes.
L’information est tombée mardi 30 juillet : Israël a éliminé un important commandant du Hezbollah lors d’une frappe ciblée à Beyrouth. Cette opération a été menée en réponse à l’attaque perpétrée par le mouvement islamiste trois jours plus tôt, qui avait tué 12 jeunes sur le plateau du Golan.
Jean-Luc Mélenchon, défenseur du Hezbollah ?
Cette nouvelle aurait pu faire la joie des démocrates du monde entier, mais certains ont pourtant trouvé le moyen de s’en désoler. C’est le cas, notamment, de Jean-Luc Mélenchon, qui a pris la parole sur les réseaux sociaux. "Frapper la capitale du Liban est une agression intolérable, a ainsi tweeté le leader LFI. Netanyahu propage la guerre, le meurtre et les généralise comme s’il était au-dessus de toutes les lois et conventions internationales."
Frapper la capitale du Liban est une agression intolérable. Netanyahu propage la guerre, le meurtre et les généralise comme s'il était au-dessus de toutes les lois et conventions internationales. Les puissances dont les USA et la France qui laissent faire permettent une escalade…
— Jean-Luc Mélenchon (@JLMelenchon) July 30, 2024
Rappelons que le terroriste du Hezbollah qui est mort à Beyrouth était un des responsables de la mort de nos 58 compatriotes dans l’explosion de l’immeuble du Drakkar il y a 30 ans.
Le 23 octobre 1983 à l’aube, 58 militaires français avaient été tués à Beyrouth, victimes d’une attaque à la voiture piégée. Membres des 1er et 9e RCP, ils y avaient pris leurs quartiers depuis moins d’un mois, dans le cadre d’une mission internationale de maintien de la paix...
Ce n’est pas la première fois que Jean-Luc Mélenchon est épinglé pour ses positions pour le moins problématiques envers certaines organisations islamistes et terroristes. En janvier 2024, il s’était rendu au Liban et avait témoigné de sa "solidarité" avec le peuple libanais. "Sauf que le Liban n’a pas été contraint à la guerre par Israël, c’est bien le Hezbollah qui est responsable de tirs quotidiens de missiles aveugles contre la population civile israélienne, déclarait, à raison, le collectif "Nous vivrons". Ce soutien unilatéral est une nouvelle démonstration de la complaisance, et même du soutien, des LFIstes aux mouvements terroristes, quand ils sont incapables du moindre mot de soutien pour les civils en Israël".
Rappelons en effet que le Hezbollah bombarde, dans l’indifférence générale, le nord d’Israël depuis le lendemain du pogrom du 7 octobre 2023.
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