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Royaume-Uni : La Cour suprême valide l’interdiction des bloqueurs de puberté aux enfants

jeudi 3 octobre 2024, par Jean

Au Royaume-Uni, la Cour suprême vient de confirmer l’interdiction des bloqueurs de puberté pour tous les enfants. Un revers pour les transactivistes les plus radicaux.

La Cour suprême britannique vient de confirmer l’interdiction des bloqueurs de puberté pour les mineurs de moins de 18 ans. L’arrêt a été bien accueilli par le nouveau secrétaire d’Etat à la Santé, travailliste, mais aussi par l’auteur JK Rowling, très engagée sur la question trans. "Il semble que nous revenions enfin à un traitement des jeunes vulnérables fondé sur la médecine factuelle, par opposition aux affirmations sans preuves des groupes de pression idéologiques", a-t-elle déclaré sur X.

Le scandale de la Tavistock Clinic

Cette décision s’inscrit dans un contexte défavorable aux mouvements transactivistes, après le scandale de la Tavistock Clinic, unique clinique consacrée à la prise en charge des enfants en dysphorie de genre, désormais fermée. Cette affaire très médiatisée outre-Manche avait révélé notamment l’administration souvent désastreuse à des enfants et adolescents de bloqueurs de puberté et d’hormones croisées hors diagnostics fondés, hors directives, hors données probantes.
Suite au rapport Cass, commandé en 2020 par le National Health Service England, ces fameux bloqueurs de puberté avaient déjà été drastiquement restreints et réservés au cadre clinique. L’objectif est désormais de mettre fin aux réseaux de prescription parallèles et d’imposer le développement d’une médecine qui soit réellement basée sur des études sérieuses, et non plus sur les discours et revendications idéologiques.

L’interdiction des bloqueurs de puberté pour les mineurs en France

En France, une proposition de loi déposée par le groupe Les Républicains "visant à encadrer les pratiques médicales mises en œuvre dans la prise en charge des mineurs en questionnement de genre" a été votée par le Sénat dans la soirée du mardi 28 mai. Il s’agissait là aussi d’interdire l’administration de bloqueurs de puberté et d’hormones croisées aux mineurs, tout en développant en parallèle un "réseau territorial de structures pédopsychiatriques de manière à garantir à chaque enfant ou adolescent en souffrance psychique d’être soigné".