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La renaissance

lundi 26 mars 2012,    Adele

Après la guerre, le pletzl va se survivre, hanté par la mort et la déportation d’une grande partie de sa population juive. Dans les années 50, le quartier sombre peu à peu dans l’insalubrité. On pense même en raser une partie. On y emménage que contraint et attiré par les loyers modiques. C’est en 1962, sous l’impulsion de Malraux que le quartier va retrouver un lustre perdu depuis longtemps. Son plan de sauvegarde et de réhabilitation du Patrimoine lance une série de rénovations, de rachats et d’expropriations pour « ressusciter » les hôtels particuliers transformés en entrepôts et ateliers de toutes sortes. La présence juive du quartier, déjà amputée par les déportations, diminue encore avec le départ des artisans et des entrepreneurs. Du Marais juif, seule la rue des Rosiers et quelques rues adjacentes continuent à représenter la communauté par ces devantures de restaurants et autres magasins d’alimentation.

C’est à la même époque qu’arrive la dernière vague d’immigration dans le Marais avec les Juifs d’Afrique du nord, les « Sépharades », qui vont donner à la rue des Rosiers la couleur qu’on lui connaît. Plus affirmatifs dans leur judaïsme, plus méditerranéen aussi, ils offrent un nouveau visage de la communauté. Cela ne va pas sans heurts, surtout avec la communauté ashkénaze qui perd progressivement le contrôle du rite dans les synagogues du quartier. ils vont faire résonner l’accent « pied-noir » dans un Marais juif qui se limite de plus en plus à la rue des Rosiers. Usé par la spéculation, le Marais juif, aujourd’hui quartier à la mode et chic, côtoyant les bars gays, tente de conserver son âme et l’image d’un passé qui se voudrait présent. Les boucheries cachères sont remplacées par des boutiques de vêtements et la nouvelle immigration se recrute dans les professions intellectuelles et les cadres supérieurs. goyim !

Geoffrey Ovicher

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lundi 26 mars 2012,    Adele