C’est au deuxième sous-sol de la Maison de la RATP, face à la gare de Lyon, derrière de lourdes portes sécurisées, que sont installées les deux salles de contrôle et de commandement de la RATP.
En face, les voisins font un peu le même job, voire même un job très complémentaire. C’est la brigade des réseaux ferrés (BRF) de la PPP.
Sur les écrans de la RATP, des couloirs et des quais de métro. Au mur, sur un écran géant, le réseau est constellé d’étoiles rouges qui signalent les incidents.
C’est là qu’aboutissent, 24h/24, les images du plus important réseau de vidéosurveillance de Paris : plus de 8 200 caméras réparties dans toutes les stations. Et encore… Sachez qu’en plus, 17 700 caméras sont embarquées dans les bus, mais celles-là ne retransmettent pas (encore ?) les images en direct.
Dès qu’un problème est signalé, la police de la BRF peut voir en temps réel ce qui se passe sur écran, coordonner les moyens et réduire ainsi les délais d’intervention.
André Balbo
Source : Le Parisien