
Le travail de Dominique de Beir est de faire des trous.
Un constat aussi simple ne saurait faire l’économie de tout ce qui se cache derrière ces mots : c’est obsessionnel, c’est puissant.
Depuis des années, elle invente des outils pour animer ses surfaces d’un braille aléatoire, semis irrégulier d’une matière manquante.
Dans ses accrocs l’air passe, insufflant au plan une énergie assez impressionnante - la lumière passe aussi, comme la poésie.
Photo de Philip Carr