L’épilation brésilienne continue à attirer les femmes, de plus en plus nombreuses à s’avouer adeptes de cette façon de « dégager le maillot  ». La méthode, encensée dans la série « Sex & the City  » et par des stars comme Gwyneth Paltrow et Eva Longoria (l’actrice de « Desperate Housewives  » avait avoué dans une interview qu’elle ne s’était sentie « vraiment femme  » qu’après sa première épilation brésilienne), est de plus en plus pratiquée dans les salons de beauté en France.
Épilation du maillot : pas légalisée dans le New Jersey
Pourtant, aux États-Unis, où ce type d’épilation est plus populaire et bien plus fréquent qu’au Brésil, cette mode épilatoire a connu une grande crise la semaine dernière. Alerté par l’hospitalisation de deux femmes suite à une épilation brésilienne, le Conseil de Cosmétologie de New Jersey a annoncé sa volonté de l’interdire purement et simplement. Position empirée par le fait qu’il s’est avéré qu’aucun texte ne légalise l’épilation du maillot dans l’État de New Jersey alors qu’en revanche, il en existe pour l’épilation des bras, du cou, du ventre et du visage…
L’annonce a provoqué un tel tollé que l’idée a été abandonnée, mais les salons de beauté et leurs clientes ne désarment pas. Des actions ont maintenant été entamées pour qu’une loi soit adoptée dans le New Jersey concernant l’épilation du maillot en général et de l’épilation brésilienne en particulier (si vous voulez signer la pétition ici).
Epilation brésilienne : dangereuse ou sexy ?
Reste la question de la dangerosité ou non de l’épilation brésilienne, qui consiste à ôter à la cire tous les poils pubiens (des lèvres jusqu’au postérieur), sauf (selon souhait) une petite bande ou un petit triangle devant.
En 2007, un rapport dans le journal médical Clinical Infectious Diseases avait mis en avant les dangers de l’épilation brésilienne en citant le cas d’une Australienne gravement malade suite à une visite chez l’esthéticienne. (Il faut cependant souligner que la patiente souffrait d’un diabète de type 1 non contrôlé).
On dénombre en fait chaque année des centaines de cas d’accidents mineurs liés à cette pratique : brûlures, hématomes, infections… Mais selon les spécialistes, ces cas s’expliquent avant tout par le manque d’hygiène dans les salons de beauté – ou le manque de professionnalisme du personnel qui effectue l’épilation.
D’où l’importance de bien choisir l’endroit où l’on procède à « l’opération  » (qui, en passant, n’est pas plus douloureuse que l’épilation des aisselles – donc aïe ! mais seulement pendant une fraction de… minute).
Conclusion ? « Chaque femme devrait essayer l’épilation brésilienne une fois. L’effet que cela a sur la vie sexuelle est fantastique  ». Bien sûr, cela n’engage qu’Eva Longoria.
Neel Chrillesen