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Primaire de la droite-Les Républicains 2016 : Les résultats
vendredi 13 mars 2020, par ,
Découvrez sur cette page, dès le dimanche 27 novembre 2016, les résultats du second tour de la primaire de la droite et du centre. François Fillon confirme son avance et devient ainsi le candidat Les Républicains pour 2017.
Au soir du dernier grand débat entre les candidats à la primaire de la droite et du centre, François Fillon avait été jugé par les sondages "le plus convaincant". Une remontée inattendue qui faisait croire à certains que l’ex-Premier ministre pourrait déjouer les pronostics et s’imposer in extremis dans le duo de tête. Il restait toutefois en 3ème position des intentions de vote derrière Alain Juppé et Nicolas Sarkozy, selon un sondage Ipsos Sopra Steria diffusé jeudi 17 novembre.
Mais au soir du 20 novembre 2016, peu avant 21h, les premier résultats provisoires tombent : François Fillon pointe en tête ! Au fil des heures, les scores se stabilisent : l’ex-Premier ministre termine à 44,1% des voix, loin devant Alain Juppé (28,4%) et Nicolas Sarkozy (20,7%). Suivent Nathalie Kosciusko-Morizet à 2,6%, Bruno Le Maire à 2,4%, Jean-Frédéric Poisson à 1,5% et Jean-François Copé à 0,3%.
A Paris, les résultats portant sur 284 bureaux dépouillés sur 313 mettent également François Fillon en première position, à 41,9%. Alain Juppé réalise un joli score dans la capitale où il talonne Fillon à 36,8%. Viennent ensuite Nicolas Sarkozy (13,7%), Nathalie Kosciusko-Morizet (4,4%), Jean-Frédéric Poisson (1,5%), Bruno Le Maire (1,4%) et Jean-François Copé (0.3%).
Dimanche 27 novembre, François Fillon vire en tête avec près de 68% des voix, contre 32% pour Alain Juppé. Plus de 4 millions d’électeurs ont participé au scrutin.
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ARCHIVES : PRIMAIRE UMP - MUNICIPALES 2014
RESULTATS
Antoine Rufenacht, président du Conseil supérieur de la primaire, l’a finalement annoncé peu après la clôture du vote : Nathalie Kosciusko-Morizet a remporté la primaire avec 58,16% des voix (11.675 votes). Auteur d’un campagne discrète, le maire du 1er Jean-François Legaret est 2e avec 20,40%. Le très médiatique Pierre-Yves Bournazel, longtemps considéré comme le principal outsider de la primaire, échoue finalement à la 3e place avec 10,75% des suffrages exprimés. 4e, Franck Margain recueille 10,34% des voix.
20 074 personnes ont voté pour 23 314 inscrits. 64 personnes ont choisi un bulletin (électronique) blanc. À noter : le nombre de participants à la primaire est inférieur au nombre d’adhérents à la fédération UMP de Paris : 28 234. L’élection était pourtant ouverte à l’ensemble des sympathisants et non uniquement aux membres du parti.
LIRE AUSSI : les réponses des candidats aux questions posées par les lecteurs d’Evous.fr : Pierre-Yves Bournazel, Franck Margain, Jean-François Legaret et Nathalie Kosciusko-Morizet.
ELECTEURS & CANDIDATS
Qui vote ? Tout Parisien inscrit sur les listes électorales au 31 décembre 2012 peut voter. Mais... il faut remplir deux conditions. S’inscrire entre le 22 avril et le 3 juin 2013 avant 18h sur le site Web PrimaireParis.fr. Payer une "contribution de 3€". L’organisation précise que pour réussir à s’enregistrer, il sera nécessaire de disposer d’une adresse e-mail, d’un téléphone portable et d’une carte bancaire. À savoir : le vote sera électronique et sans procuration mais les électeurs ne disposant pas d’accès à Internet pourront se rendre dans des bureaux de vote électronique ouverts dans certaines permanences de l’UMP à Paris. Pour l’anecdote : face au faible nombre d’inscrits (environ 5000 à la mi-mai, un peu moins de 19 000 à la veille de l’ouverture du vote), l’échéance des inscriptions a été repoussée du 28 mai au 3 juin. À savoir : il est conseillé de ne pas s’inscrire au tout dernier moment, soit lundi en fin d’après-midi, de nombreux bugs informatiques ayant été signalés.
L’agenda a été arrêté par la fédération UMP de Paris le mercredi 6 mars... mais rendu public le 14 mars, le temps de régler les détails pratiques de l’organisation. Avant d’être modifié le vendredi 15 mars au soir lors d’une réunion réunissant notamment les différents candidats. Le résultat ? Le calendrier est printanier : une fois le dépôt des candidatures validé, le 9 avril, la campagne a commencé. Avec 3 débats télévisés pour rendre la campagne accessible au grand public. Le vote ? Le 1er tour se tiendra du vendredi 31 mai (8h) au lundi 3 juin (19h), le 2nd tour la semaine suivante, du vendredi 7 juin à 9h au lundi 10 juin à 19h. Les résultats du 1er tour sont attendus pour le lundi soir, suite à la clôture des votes. À noter : pour éviter les mêmes couacs que pour l’élection du président de l’UMP, c’est un prestataire indépendant qui organise l’élection.
Depuis mardi 9 avril et le dépôt des parrainages d’électeurs et d’élus, ils sont 6 candidats (puis 5 suite au désistement de Rachida Dati) à l’investiture de l’UMP pour la bataille des municipales 2014 à Paris. La favorite : Nathalie Kosciusko-Morizet (cliquez sur les noms pour découvrir parcours et actus des candidats). Maire de Longjumeau, elle est aujourd’hui la seule à concurrencer la première adjointe PS Anne Hidalgo dans les sondages. Cette Parisienne de naissance (15e) s’est faite connaître comme ministre de l’Écologie puis comme porte-parole de Nicolas Sarkozy lors de la campagne présidentielle 2012. Le jeune loup : Pierre-Yves Bournazel. Médiatique secrétaire national de l’UMP, cet élu parisien de 35 ans est le "petit candidat" le plus actif et le plus en vue ces derniers mois. L’homme du Conseil de Paris : Jean-François Legaret. Maire du 1er arrondissement depuis mars 2000, le leader de l’UMP au Conseil de Paris est réputé proche de la famille Tiberi. Le candidat de la droite familiale : Franck Margain. Proche de Christine Boutin, le conseiller régional d’Ile-de-France porte certaines idées allant à rebours de ses concurrents : pour la "réappropriation des voies sur berges", pour la création de maisons d’accueil de jour pour les sans-abris... L’invité surprise, le professeur émérite et radiologue retraité de 72 ans Jean-François Moreau, n’a finalement pas recueilli suffisamment de parrainages d’élus, alors qu’il avait fait le déplacement pour déposer les précieux documents au siège de la fédération UMP de Paris ce mardi 9 avril. L’autre candidat de dernière minute, Chenva Tieu, a lui réuni 11 parrainages d’élus, une unité au-dessus des 10 nécessaires. Cet entrepreneur, surtout connu en tant que secrétaire national de l’UMP en charge de l’Asie, a donc participé à la primaire... avant d’être déclaré inéligible à la fin mai. En cause : ses comptes lors des législatives 2012 dans le 13e. Et Rachida Dati ? Alors que la rumeur annonçait un renoncement de dernière minute, pour mieux se placer en vue de prochaines échéances, elle a présenté les parrainages nécessaires... avant de finalement renoncer mardi 23 avril.
Sitôt le calendrier officialisé, mi-mars, trois candidats, Pierre-Yves Bournazel, Rachida Dati, Jean-François Legaret, ont critiqué les modalités. "Le système choisi pour ces primaires, en dépit d’autres possibilités moins coûteuses, ne garantit en aucun cas la transparence et l’équité essentielles au bon déroulement et à la légitimité de ce scrutin", avancent-ils dans un communiqué. Principaux griefs, détaillés à longueur de journée, le vendredi 15 mars, dans les médias : l’obligation de payer et de s’inscrire avant le 10 mai pour participer au vote. La conséquence, selon ces "petits candidats" : seuls des militants UMP chevronnés vont s’inscrire plus de trois semaines à l’avance, ce qui va selon eux favoriser la favorite NKM, soutenue par les cadors du parti. La polémique a finalement été étouffée le vendredi soir lors d’une réunion du "comité stratégique" de la fédération parisienne. Deux changements par rapport au calendrier communiqué la veille : la date limite de dépôt des candidatures a été repoussée du 2 au 9 avril et l’échéance pour l’inscription des électeurs passe du 10 au 28 mai, soit 3 jours seulement avant le scrutin au lieu de 3 semaines. Dénouement de l’affaire ? Face au faible nombre d’inscrits, l’organisation a décidé mi-mai de repousser l’échéance des inscriptions au 3 juin, soit le jour de la clôture des votes.
Et l’UDI ? C’était la grande inconnue. Et surtout une inconnue qui brouillait le jeu. Une candidature de Jean-Louis Borloo aurait par exemple redistribué les cartes à droite. Mais ce dernier a renoncé à se présenter mi-février puis a annoncé le 5 mars que le leader de l’UDI pour la bataille des municipales à Paris serait Yves Pozzo di Borgo. Exit l’éventualité Chantal Jouanno. Exit l’idée d’une participation de l’UDI aux primaires ouvertes à droite. Mais ce dernier a été désigné "chef de file" et non pas encore candidat... Une nuance lourde de sens qui laisse la porte ouverte à des négociations une fois que l’UMP aura tranché la question de son candidat. Et qui laisse, aussi, la porte entrouverte à Rama Yade, aujourd’hui enceinte. La suite du feuilleton UDI-UMP en juin 2013...