Calendrier 2020 des plus grandes expositions à Paris

Ecrivain crucial de la fin du XIXe siècle, Joris-Karl Huysmans (1848-1907) reste un critique d’art mal connu ou mal compris du grand public. L’exposition se propose donc de montrer que l’émule précoce de Zola aura secrètement, puis ouvertement, agi en héritier du Baudelaire des Fleurs du Mal.

Pour rendre compte de la longévité singulière de la carrière de Soulages, l’exposition prendra la forme d’une sélection d’œuvres majeures de chacune de ses sept décennies, provenant des plus grands musées français et étrangers.

Tapis de course, sacs de frappes, plateformes de force... le tout connecté. Cette exposition participative invite les petits et les moins petits à analyser l’impact du moindre de leurs gestes sur une échelle de performance, ce afin de le mettre en perspective et de se mesurer aux champions en s’amusant !

Pour tous les enfants, les cabanes sont l’un des socles de l’imaginaire, une structure plus ou moins stable, plus ou moins solide, même, qui sert de point de départ à toutes sortes d’aventures. Cette exposition à la Cité des Sciences invite les enfants et leurs parents à visiter des cabanes extraordinaires conçues par de grands enfants, et à inventer leurs propres abris grâce à divers ateliers et expériences.

Parallèlement à l’exposition Dans ma Peau, Piercing propose un point de vue anthropologique sur le piercing. Mêlant représentations artistiques, objets préhistoriques, photographies et bijoux, l’exposition présente des pratiques du piercing depuis 45 000 ans. Différentes traditions seront abordées : des Kayapos du Brésil aux Dayaks du Bornéo, des "Primitifs Modernes" aux États-Unis aux usages contemporains.

L’Océan recouvre près des trois-quarts de la surface de notre planète... mais le connaît-on vraiment ? Et le protégeons-nous assez ? Cette exposition vous immerge dans les profondeurs méconnues de grandes mers du globe, aux côtés des extrêmophiles et autres amis invisibles et à travers une scénographie participative à destination de toutes les familles.

À travers l’oeuvre de Degas, cette exposition dresse le portrait de l’Opéra de Paris au 19e siècle.

Rétrospective sur Domenico Theotokopoulos, dit « El Greco » (1541-1614), artiste d’origine crétoise, dernier grand maître de la Renaissance et premier grand peintre du Siècle d’Or.

Par le biais du cinéma, de la sculpture, de la performance et du texte, Daisuke Kosugi met au point des scénarios séduisants qui renferment un conflit sous-jacent entre la liberté personnelle et les systèmes.

Photographies, dessins, peintures, vidéos, films, oeuvres numériques et installations multimédia. L’exposition propose des points de vue critiques et des perspectives inattendues sur la fabrique de ce grand marché des images qui structure notre regard.

L’exposition montrera les différentes facettes de Félix Fénéon (acteur majeur de la scène artistique de la fin du XIXe siècle et du tournant du XXe siècle), personnage singulier, au physique de quaker et à l’humour pince-sans-rire, qui sut concilier carrière de fonctionnaire modèle, engagement artistique et convictions anarchistes.

On oublie parfois qu’en plus d’être un savant ingénieur, un scientifique, un scénographe, un musicien et un homme de cour, Léonard de Vinci était un peintre accompli, auteur notamment de la plus que célèbre Joconde. Cette exposition événement présente notamment une bonne partie de ses œuvres picturales les plus célèbres (et trop rares), à l’occasion des 500 ans de sa disparition.

L’art en broderies au Moyen Âge, 24 octobre 2019 au 20 janvier 2020 au Musée de Cluny.
Commissariat : Christine Descatoire, conservatrice en chef du patrimoine.
En coproduction avec la Rmn-GP.

L’exposition s’interroge sur le statut de la chaussure et sur les manières de marcher en Occident et dans les cultures extra européennes, de la fin du Moyen Âge à nos jours.

Afin de donner une image fidèle du goût du collectionneur, son caractère interdisciplinaire sera mis en avant avec la participation de quatre départements du Louvre. Ce fonds majeur sera complété par plus d’une quarantaine d’emprunts significatifs d’autres musées d’élection d’His de La Salle : Alençon, Dijon, Lyon, l’École des Beaux-Arts.