Antoine Leonpaul, la chanson française pop et légère

Au mois d’avril 2011, Antoine Leonpaul sortait son album éponyme en digital. Plusieurs titres en furent extraits, dévoilant un univers décalé et poétique. Fin 2011, le chanteur sera en tournée à travers la France. L’occasion de faire davantage connaissance...

On a eu les Michel (Berger, Delpech, Polnareff), puis les Mathieu (Boogaerts, Chedid, Sinclair). On attendait la vague des Antoine. Elle est arrivée comme un SMS, sous le sigle ALP. Antoine Leonpaul, trois prénoms pour le prix d’un, et un chanteur chahutant l’univers de la pop à la française : un grain délicat sur une écriture ciselée ; le goût retrouvé des mélodies sur un traitement doucement vintage de batteries élastiques, de basses arrondies, de claviers analogiques, de chœurs et de voix doublées sur des arpèges de guitare gimmicks.
Sorti sur les plateformes de téléchargement au printemps 2011, l’album d’Antoine a d’abord été porté par Un autre homme qui, après avoir buzzé sur le MySpace de l’artiste, s’est imposé tout naturellement comme le premier single. Servi par un clip décalé, où l’artiste se confronte à lui même (une muppet), c’est là plus une confession qu’un autoportrait : "J’en ai marre d’être un branleur / De me lever à pas d’heure / De faire croire que j’suis chanteur / À des filles dans des bars non fumeurs." Antoine Léonpaul jette les bases d’un style qui emprunte tout à la fois à la délicatesse d’un Souchon qu’à l’appréhension assumée naïve d’un Mathieu Boogaerts : il renoue avec une chanson française pop et légère, affranchie.

A la rentrée 2011, Antoine Leonpaul assure la première partie de Thomas Dutronc. Il se produit ainsi aux Folies Bergère, les 15 et 16 novembre 2011. Il est aussi en ouverture du festival Fnac Live (ex Fnac Indétendances), le 21 juillet sur le parvis de l’Hôtel de Ville de Paris, dans le cadre de Paris-Plages. Une occasion de (re)découvrir cet artiste à l’univers décalé et poétique.