Colonel Reyel ne s’attendait sans doute pas à susciter une telle polémique. Alors que son single Aurélie est sorti il y a déjà plusieurs mois, le chanteur est devenu bien malgré lui le porte-drapeau de militants anti-avortements. Ayant affirmé ne pas être contre l’IVG, le "Colonel" traite dans son morceau d’une adolescente qui se retrouve enceinte et décide contre l’avis de tous devenir une jeune maman. "On a tous connu une fille dans le cas d’Aurélie, une pour qui grossesse est synonyme de délit, rejetée par ses amis mais surtout sa famille qui n’acceptent pas qu’elle souhaite donner la vie, chante-t-il. Voila ce que je dirais si je devais donner mon avis : mettre un enfant au monde ne devrait pas être puni, c’est la plus belle chose qui soit et si tu le nies, c’est que tu n’as rien compris..."
"Quelle misère. Il faut n’avoir regardé que "Confessions intimes" toute son existence et n’avoir jamais ouvert le moindre livre pour se limiter à de telles inepties balancées avec si peu d’esprit, s’emportait début juillet l’auteur Vincent Baguian, visiblement peu sensible à la poésie du jeune artiste dancehall. On ne s’attaque pas à sujets aussi graves que l’avortement ou la maternité à 16 ans, quand on la capacité d’analyse d’un bulot (...) Quand Fabrice Lucchini pourrait se permettre d’écrire comme il parle, Colonel Reyel ferait mieux de ne même pas oser parler comme il écrit."
En attendant, le clip d’Aurélie enregistre déjà plus de 6 millions de vues, rien que sur YouTube.
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