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Corneille : L’interview exclusive

samedi 13 juin 2015,    Jean

A l’occasion de la sortie de son 5e album studio, Corneille a accepté de répondre à nos questions. Ses envies artistiques, ses rêves de duos, ses projets live, le chanteur nous dit tout. Entretien.


Bonjour Corneille. Ton album précédant ne portait pas de titre. Celui-ci s’intitule Les Inséparables. Peux-tu nous expliquer ce nom ?
C’est d’abord le titre d’un morceau sur l’album. J’ai fait cet album dans un état d’esprit particulier : je faisais l’expérience de la paternité pour la première fois. Et comme jeune père de famille, j’exprime ma résistance à un courant de séparation qui déchire ma génération. La séparation des familles, celle des peuples et des ethnies, celle des classes sociales, celle des cultures et des religions... Ce n’est pas un monde en mille morceaux que je souhaite pour mon fils et la paternité, plus que jamais, laisse encore moins de place au cynisme dans ma vie.

En 2007, tu sortais un album en anglais. Peux-tu nous expliquer les différences musicales qu’il y a pour toi entre le français et l’anglais ?
La différence fondamentale est au niveau de l’importance des mots versus celle de la musicalité. Traditionnellement, on accorde moins d’importance à la compréhension des mots et à la qualité linguistique d’un morceau en anglais, l’important c’est que ça fonctionne musicalement, rythmiquement. Alors que l’oreille francophone est plus exigeante quant au sens des mots et leur poésie, indépendamment du groove. D’ailleurs, mon défi quand j’écris en français consiste à arriver à un mariage cohérent entre ma culture musicale, r’n’b, soul, pop anglo-saxonne, et les exigences de ma francophonie, où les mots parlent un peu plus fort que la musique. Je n’ai pas de préférence, j’ai des défis différents d’une langue à l’autre mais autant de plaisir dans les deux.

Comment a débuté le travail sur cet album ? Quelles étaient tes envies de départ ?
L’album est né avec un morceau intitulé Au bout de nos peines que j’ai écrit et composé à la guitare. Ce n’est qu’après l’écriture de cette chanson que j’ai commencé à faire une recherche pour une facture sonore pour l’album.

Avec qui as-tu collaboré ?
Le hasard ma remis sur le chemin d’un ancien collaborateur, Marco Volcy, avec qui j’avais travaillé sur les toutes premières maquettes de Parce qu’on vient de loin, il y a maintenant 10 ans. Il m’a demandé de faire un duo pour son album et cette collaboration a spontanément évoluée pour déboucher sur la réalisation de tout mon album. Nous avons arrangé et réalisé Les Inséparables ensemble en 6 mois. Mon épouse Sofia co-signe six textes avec moi. Lokua Kanza a fait des guitares et des voix sur deux titres et La Fouine et Soprano sont en featuring sur deux titres.

Des thèmes particuliers ressortent-ils de ces nouvelles chansons ?
La résistance à la séparation dans ses diverses formes, la paternité, l’identité, l’amour de couple... Enfin, tous ces thèmes me servent d’instruments pour chanter à travers eux mon thème de prédilection : l’espoir.

A quoi doivent s’attendre les fans sur tes prochains concerts ?
Je ferai bien sûr découvrir au public une bonne partie de mon prochain album mais également les titres plus connus du passé. Ça se passera dans un cadre relativement intime, ce sera un genre de séance d’écoute de mon nouvel album avec des flashbacks obligés sur le répertoire qui m’a révélé au public.

En ce moment, qu’y a-t-il dans ton iPod ?
Watch the Throne de Jay-Z & Kanye West, Tinie Tempah, John Coltrane, Chopin.

Un artiste avec qui tu rêverais d’enregistrer un duo ?
Ce serait un trio en fait, avec Sade et Tinie Tempah !

Corneille, Les Inséparables (Wagram)
Sortie le 24 octobre 2011
En concert le 5 février 2012 au Bataclan

Achetez ici l’album Les Inséparables de Corneille

Informations pratiques
Adresse, horaires, numéro de téléphone, liens...

samedi 13 juin 2015,    Jean