Zenzile en concert : La tournée
De retour avec l’album Sachem in Salem, le groupe d’électro-dub s’offre une nouvelle tournée. Zenzile multiplie les concerts en festivals.
Fondé en 1995 à Angers, Zenzile se compose de Matthieu, Jean-Christophe, Stéphane, Vince et Raggy. Les cinq membres baptisent alors leur groupe du nom d’un grand poète sud-africain opposé à l’Apartheid.
Après quelques tentatives avec un chanteur, ils choisissent de s’orienter sur une voie instrumentale en pratiquant un dub électronique et aérien. Des featurings vocaux interviendront cependant sur la majorité de leurs disques, en invitant notamment Jamika et Jean Gomis.
Venant chacun d’univers musicaux, ces musiciens puisent leur inspiration dans les sources les plus diverses, du rock à l’electro. Zenzile publie un premier album intitulé Sachem in Salem en 1999. Ils enchaînent ensuite les disques à un rythme soutenu et s’offrent de prestigieuses collaborations (Ferni Kuti, Carole Gola ou Vincent Ségal de Bumcello).
Sur l’opus Meta Meta sorti en 2006, le quintette dévoile son côté le plus électronique. La même année, il participe au projet Zentone, la rencontre de Zenzile et High Tone, autre groupe phare de la scène dub française. Le 24 septembre 2012, le groupe livre Electric Soul, un nouvel album qui renoue avec le chant, à la faveur des performances vocales de Jérôme "Jay ree" El Kady. Lui succède Sachem in Salem, le 3 février 2014.
Une tournée est alors annoncée. Après plusieurs prestations sur des festivals, à l’image de Festiculles et Télérama Dub, des concerts supplémentaires sont organisés en 2014. Découvrez-en les dates en fin d’article.
Après treize ans de carrière, sept albums, cinq maxis, et des centaines de concerts sur plusieurs continents, Zenzile sortait en 2009 un nouvel opus intitulé Pawn Shop. Depuis le début, le groupe s’amuse ainsi avec les mêmes ingrédients (post punk, dub, folk, rock planant, soul jazz…) tout en variant savamment les dosages à chaque nouveau disque pour donner sa saveur finale à telle ou telle sortie.
Pour ce huitième album, les Angevins ont laissé plus que jamais libre cours à leurs tentations pop. Seuls deux instrumentaux, sinon les huit autres titres sont portés par les chants des vieux complices Jamika Ajalon et David K. Alderman. Pawn Shop se veut donc plus serein que son prédécesseur, Living In Monochrome, pour lequel le groupe s’était alors senti le besoin de laisser gronder les guitares. Les cordes et les claviers, plus présents que jamais, sont ainsi à la base de mélodies que le groupe phare du dub français n’osait peut-être pas par le passé.
En 2007, le cinquième opus des Angevins de Zenzile prenait un tournant résolument rock. Living in Monochrome surprend, puis séduit.
Dès la première écoute, c’est en effet la surprise : un changement de line up, habituellement dub, et de label (UWE). Pour ce cinquième opus, le groupe a enregistré avec Peter Deimel au studio Black Box. Une première évolution pour le groupe, habitué à enregistrer à la maison. "Le studio impose une certaine rigueur. Avant, on faisait tout à la maison, puis on changeait les morceaux au mixage et encore pour le live. Là, l’album est directement taillé pour la scène."
Electro, jazz, dub et rock. Les influences sont nombreuses. Nouveau style, nouveaux featurings. Et pas des moindres. On note la présence de l’Anglais Tricky sur le morceau Reflection. David K. Alderman, leader du Warehous 99 Project, pose sa voix sur les pêchus All Day Breakfast et Demon Inside. Paul St Hilaire, connu par ses collaborations avec le duo berlinois Rythm and Sound intervient sur Lion.
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