Si la chute des ventes a légèrement freiné en 2011, le marché du disque a encore reculé de plus de 7 points sur les neufs premiers mois de l’année. En pleine expansion, le téléchargement légal affiche fièrement un taux de croissance à deux chiffres mais ne permet pas encore aux majors de présenter des bilans financiers à l’équilibre. "Depuis la loi Hadopi, deux millions d’internautes ont quitté les sites pirates et vont sur des sites payants, indique Pascal Nègre, PDG d’Universal Music France, dans les colonnes du JDD. Songez qu’un Suédois sur neuf paie un abonnement à Spotify : avec la même proportion, nous pourrions retrouver des ventes à un niveau antérieur à la crise."
Néanmoins, la crise débutée au début des années 2000 dans l’industrie du disque pourrait enfin marquer un temps d’arrêt. Pascal Nègre a ainsi évoqué l’horizon 2013, anticipant sur le développement continu des ventes digitales qui devrait permettre de combler la diminution des ventes physiques. "Il y aura donc trois formes de diffusion de la musique numérique. L’achat à la carte, type iTunes, l’accès à travers l’abonnement simple (Spotify) ou couplé (Deezer-Orange) et la gratuité financée par la publicité".
Une thèse qui devrait pouvoir se vérifier dès 2012 !
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