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Anne Renaud, une vie d’altiste

mercredi 4 août 2010,    Benjamin Belliot

La Folle Journée renvoie une image grandiose de la musique classique, avec son concentré de talents et son succès toujours croissant. Mais en-dehors des chefs d’orchestre et des solistes ultra-valorisés que nous propose cet évènement, grouille tout un univers de musiciens moins connus. Comme Anne Renaud, une altiste (joueuse d’alto) de 24 ans. Son existence ne se déroule pas (pour l’instant) entre l’opéra de Tokyo et celui de Sidney. Une vie un peu plus bohème mais tout de même dédiée à une passion dévorante.


Anne, vous vivez à Paris mais avez grandi à Nantes jusqu’à l’âge de 20 ans. Quels sont les bars où vous aimez à vous retrouver ?

Un bar où j’avais mes habitudes quand j’étais à Nantes, c’est le Graslin et Le Mac Byrne. Je suis une fan de bonne bière ! Particulièrement la Quack, une bière d’abbaye belge, une ambrée.


Et côté restau ?

Le Petit Bacchus ! Il y a un très bon rapport qualité/prix. Ce n’est pas excessif et c’est de la bonne cuisine française.

Quel regard portez-vous sur la Folle Journée ?

Y jouer est assez différent d’y aller en spectateur. C’est un bon concept pour ouvrir la musique classique au bon public. L’idée est pas mal mais c’est un peu dommage que ce soit un peu toujours les mêmes personnes qui y soient. J’y ai joué en classe de première, c’était en 2001 pour les Folles Journées Russes.


Cet évènement qui a un succès croissant est-il représentatif, en termes de dynamisme, d’une scène de musique classique nantaise ?

Bon, à part l’ONPL, je ne suis pas trop ce qui se fait aujourd’hui. Le conservatoire de Nantes, que j’ai fait, est pas trop mal au niveau national. Aujourd’hui, je suis au conservatoire de Boulogne-Billancourt ; c’est un tremplin pour le conservatoire de Paris. De grands élèves y sont.


Comment se passe la vie d’un musicien professionnel dans ce milieu très particulier de la musique classique ?

On fait des cachets. Ce qui veut dire qu’on varie énormément dans le boulot. On peut travailler avec des orchestres de chambre, dans des églises ou carrément avec l’opéra de Paris. Pour que ça marche, il faut se créer son réseau de contacts, c’est long. Ce qu’il faut, c’est se faire connaître, nous sommes nombreux : il faut sortir du lot !


Et c’est plus simple sur Paris ?

Bien sûr. Plus de travail, plus d’orchestres, plus de monde à Paris. C’est pour cela que c’est plus facile dans cette ville que dans n’importe quelle autre de province.

Vos projets en ce moment ?

Pas de projets imminents. Actuellement, je travaille auprès de jeunes du conservatoire. Je prépare les concours d’orchestre. Pour remplacer ceux qui partent à la retraite. On est 80 pour 1 ou 2 postes. Concrètement, ils t’écoutent en un ou deux tours. Si ça passe, tu es salarié ! Je compte passer Paris et Radio-France. Ils sont prestigieux, ça joue bien et ils ont une bonne ambiance. Ca compte !!

Merci Anne et bonne chance pour la suite !

Informations pratiques
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Pour aller plus loin
mercredi 4 août 2010,    Benjamin Belliot