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Brice Harpin, le "Raymond Domenech du babyfoot"

mercredi 4 août 2010,    Benjamin Belliot

Gamelle, roulette, fanny, ça vous rappelle quelque chose ? Oui, c’est bien de babyfoot dont il est question. Et l’image que vous avez de cette activité ludique va changer. Car dès aujourd’hui, fini le cliché de la clope au bec et de la bière pour le champion du quartier. Il s’agit d’un vrai sport dont les championnats du monde se déroulent à Nantes dès le 7 janvier. L’occasion de rencontrer Brice Harpin, un Nantais qui organise la manifestation, entraîne l’équipe de France et, à l’occasion, fait partie des meilleurs joueurs mondiaux.


Qui êtes-vous, Brice Harpin ?

J’habite Saint-Herblain bourg. Mais je suis un vrai Nantais, ma mère l’est en tout cas, et j’habite ici depuis 20 ans. Je fais du babyfoot, en tant que joueur, impliqué dans la Direction technique nationale : pour expliquer, je suis un peu le Raymond Domenech du babyfoot. Mon activité profesionnelle, c’est autre chose. Je travaille pour la Semitan en tant que conducteur de bus et de tramway.

J’imagine que vous avez une bonne adresse de restaurant à nous conseiller...

Un restau que j’aime beaucoup, c’est Une affaire de goût, rue Kervégan. C’est de la restauration traditionnelle, assez raffinée, dans une ambiance assez feutrée. C’est autant pour les dîners en tête-à-tête que pour les repas avec des amis. Sinon, côté restauration rapide, il y a le Subway de la Prairie au Duc, on y va souvent avec les joueurs. Il s’agit d’un partenaire de l’Amicale Laïque des Ponts, dont le babyfoot est une section.

Un bar, peut-être ?

Hou là, je n’ai pas vraiment le temps ! Mais ça m’arrive, comme tout le monde. Je vais dans ces cas-là au Ferrailleur.

Vous êtes assez investi dans le babyfoot : joueur, entraîneur, organisateur. Comment en êtes-vous arrivé à cette implication ?

Ca fait 16 ans que je joue en club, avant je jouais un peu comme tout le monde, en loisirs. Et puis ça s’est fait assez progressivement, par la suite.

Mais quelle est la transition entre le fait de jouer et par exemple, la démarche de prendre une licence ?

Quand un joueur prend sa licence, c’est qu’il y a un déclic. Je parle de babyfoot mais c’est valable pour tous les autres sports. Il y a un déclic, quelque chose de passionnel, c’est assez naturel en fait. Et puis on sort des clichés type clope et bière, on se rend compte que c’est vraiment un sport. Il faut voir le haut niveau : le mental y est très important, et certains gars de niveau international s’entraînent 20 heures par semaine. On entre alors dans une famille de joueurs de haut niveau, on quitte l’aspect purement ludique.


Nantes semble être particulièrement dynamique sur le plan du babyfoot. A quoi est-ce dû ?

Grâce à la fédé qui est basée à Nantes. Ce qui est principalement dû au fait que le président, Farid Lounas, est nantais. Nantes est un fief du sport, comme d’autres villes, Toulouse par exemple. Et puis on a aussi organisé plusieurs manifestations de babyfoot en partenariat avec les collectivités locales, ce qui fait qu’elles nous font confiance désormais. C’est un tout : autant le club est présent dans la ville, autant maintenant le babyfoot fait partie du paysage nantais.

Les championnats du monde commencent le 7 janvier à Mangin. Vous conseillez de suivre qui ? Qui a ses chances ?

Il faut faire attention aux USA, qui sont champions en titre sur Tornado. Il s’agit là d’un type de table, à savoir qu’il y a cinq modèles existants. Le circuit se déroule sur tous les modèles, il faut savoir jouer sur chaque type, Tornado, Bonzini, etc. Un peu comme au tennis où il y a la terre battue, le gazon, le ciment...
Je tiens aussi à expliquer un point important, pour que les gens ne se perdent pas : il y a en fait deux compétitions ! La coupe du monde WCS se déroule dans toutes les catégories d’âge, il y a tout le gratin mondial, c’est un peu la Ligue des Champions en football. Ca veut dire 57 joueurs en simple le jeudi et vendredi. C’est là où je suis qualifié.
Et puis il y a la World Cup, qui se déroule le samedi et le dimanche. Là, c’est vraiment la compétition des nations.

Il y a des Nantais à surveiller ?

Il y a deux joueurs de l’équipe de France qui ont leur licence à Nantes. Il s’agit de Julien Lebecq et Gaël Lagrange. Mais sinon je suis le seul Nantais sur la compétition WCS.


Merci beaucoup Brice !

A noter que les matches seront retransmis sur écran géant dans la salle des sports de Mangin-Beaulieu. Histoire de pouvoir profiter du spectacle avec les plus de 1800 personnes escomptées.

Informations pratiques
Adresse, horaires, numéro de téléphone, liens...

Pour aller plus loin
mercredi 4 août 2010,    Benjamin Belliot