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Filipe Alvane, coursier à vélo

lundi 25 janvier 2010,    Benjamin Belliot

Filipe Alvane est un nouveau Nantais, installé dans notre belle ville depuis juillet. Pourtant, il y a de fortes chances qu’il s’y repère plus facilement que beaucoup de locaux. Avec 2000 km en vélo parcourus depuis septembre, il y a de quoi. Portrait d’un passionné du vélo qui en a fait son métier.


Vous avez monté avec votre frère et votre belle-soeur une société de coursiers à vélo. Et c’est vous qui pédalez ! Ca remonte à quand votre attachement au cyclisme ?

Depuis tout petit, j’ai toujours fait du vélo, en amateur. D’ailleurs je ne circule que comme ça, je n’utilise pas la voiture. Sportivement, le week-end, je me fais aussi des sorties de 100 bornes. C’est une passion, et puis faut bien ça pour passer toute la journée sur le vélo. Avant j’étais à Paris, où je travaillais dans la logistique, et j’allais au travail de cette façon.


Et vous n’êtes pas que coursier pour votre société...

Non, je me suis aussi occupé de créer un outil de gestion des courses. Et j’ai aussi fait le site.

L’argument écologique est assez fort pour l’utilisation de coursiers à vélo. A quel point adhérez-vous aux discours écolos ?


Oui, il y a des valeurs écologistes. Déjà, il y en a pour les entreprises qui font appel à nous, c’est une façon de se démarquer des autres, surtout quand elles se disent éco-responsables. C’est un plus pour eux.

Le vélo, ça creuse, on imagine. Où est-ce que vous vous restaurez ?

Au Version Française, pas très loin d’ici. Il y en fait deux adresses, puisque ce restaurant fait aussi des plats à emporter, de la restauration rapide, sous le nom de "12". C’est plutôt intéressant. Le cadre est assez original.

Dans la même idée, vous avez un bar à nous conseiller ?

L’Altercafé, au hangar à bananes. J’ai bien aimé y boire la bière du Bouffay, qui est brassée dans le coin. C’est un peu un concept nouveau, différent de ce qu’on peut trouver ailleurs. On trouve facilement des bars, mais innovants c’est rare. Les noms donnés aux boissons sont pas mal !

En tant qu’ardent pratiquant du vélo à Nantes, dites-nous un peu ce que vous pensez de la place donnée au vélo dans la ville. Par exemple, comment est l’automobiliste nantais ?

L’automobiliste nantais est respectueux, c’est bien ! Et pour ce qui est de l’aménagement des pistes et voies cyclables, c’est pas mal. Surtout pour quelqu’un comme moi qui vient de Paris. A Nantes, il y a 368 km de pistes et voies cyclables. A Paris, il y en a 375, alors que ce n’est pas du tout la même superficie.

L’association Place au Vélo s’insurge pourtant régulièrement contre le manque d’équipements pour le vélo ou sa mauvaise conception...

Oui, peut-être, il y a toujours des choses à faire. D’un autre côté, il y aura toujours des mécontents. Mon point de vue de professionnel du vélo, c’est que Nantes est bien faite à ce niveau-là. Mais pour les gens qui se déplacent de façon occasionelle, oui, il y a toujours des choses à améliorer.

Informations pratiques
Adresse, horaires, numéro de téléphone, liens...

Pour aller plus loin
lundi 25 janvier 2010,    Benjamin Belliot