Le Cannet, dans le département des Alpes-Maritimes, est en région PACA.
La ville a été le lieu de séjour du peintre Pierre Bonnard pendant les 22 dernières années de sa vie, et il y est mort. Il y a peint quelques-unes de ses plus belles œuvres.
La ville a été le lieu de séjours de nombreux hôtes illustres : Prosper Mérimée, la tragédienne Rachel, les peintres Auguste Renoir, Pierre Bonnard et Henri Lebasque, La Bégum.
- Le Musée Bonnard, 16 bld Sadi-Carnot, 06110 Le Cannet. À côté de l’Hôtel de ville. 04 93 94 06 06. www.museebonnard.fr. Le musée est ouvert du mardi au dimanche. Fermé le lundi. D’octobre à fin mai, de 10 à 18h, nocturne le jeudi jusqu’à 20h, et de début juin à fin septembre de 10 à 20h ; nocturne le jeudi jusqu’à 21h. Fermé le 1er janvier, 1er mai, 1er novembre et 25 décembre. 5€, mais 7€ durant l’exposition temporaire, ou 3,50€, mais 5€ durant l’exposition temporaire.
En inaugurant en 2011 ce musée, Le Cannet rendait hommage au peintre et cherchait ainsi à faire, par lui, mieux comprendre son œuvre.
+ Nouvel accrochage et œuvres inédites. De nouveaux dépôts, dont 8 peintures datant de 1892 à 1943, déposées pour deux ans renouvelables, et d’un prêt longue durée Le Jardin au Cannet, 1945, tableau majeur de la maturité de Bonnard.
Les collections du musée sont majoritairement constituées de paysages. De nouvelles acquisitions dont la gouache Paysage du Cannet, vers 1923-1926, Paysage du Cannet par temps de mistral, 1922 ou récemment, en 2014, L’Amandier, vers 1930. D’autres sujets complètent les collections présentées dans ce nouvel accrochage tels que le chef-d’œuvre Nu de profil, 1917 et le magnifique intérieur déposé par l’État, La Salle à manger au Cannet, datant de 1932.
Un ensemble exceptionnel issu de la collection de ces grands collectionneurs d’art des XIXe et XXe siècles (25 tableaux, 94 dessins de Bonnard, et 24 tableaux, 3 pastels et 2 dessins de Vuillard), qui témoigne de l’étroite complicité artistique des deux peintres durant leurs années nabies.
Le parti-pris de Véronique Serrano, Conservateur en chef, est d’exposer l’intégralité des tableaux accrochés au musée d’Orsay, tout en présentant un fil narratif spécifique aux espaces du musée Bonnard.
Bonnard, le "Nabi très japonard", est représenté au travers de 25 tableaux majeurs, fleurons de sa jeunesse parmi lesquels, le rare Joueur de Banjo (1895), le poétique Chevaux et filles au Bois, dit aussi La Place Clichy (vers 1894-1895) ou le radieux Nu accroupi au tub (1918), chef-d’œuvre absolu.
Quant à Vuillard, le "Nabi zouave", sont notamment présentés la série de tableaux intimistes comme La Soirée musicale (vers 1896-1899), Misia assise dans une bergère, dit Nonchaloir (1901), (illustration), auxquels s’ajoutent la mystérieuse Jeune fille la main sur la poignée de la porte (1891), Le Bureau (1896) et le projet grandiose de décor d’un restaurant parisien, Intérieur de salon de thé, Le Grand Teddy (1917), resté longtemps inconnu du public. Une cinquantaine de peintures et de pastels nabis à laquelle s’ajoute une vingtaine de dessins de Bonnard et plusieurs tableaux de la maturité des deux peintres, qui mettent en lumière les liens étroits rattachant les deux artistes.
Bonnard et Vuillard partagent le goût et la curiosité du métier, les découvertes ou les tâtonnements, la liberté et l’indépendance, mais aussi les amis, les expositions ou la littérature. Leurs échanges épistolaires entre 1891 et 1940, témoignent de cette « amitié fraternelle ».
Leur rencontre a lieu aux Beaux-arts de Paris, puis, à l’instar de Denis, Ranson, Roussel, Ibels ou Piot, ils suivent les cours libres de l’Académie Julian. Ils sont tous passionnés de nouveautés, de littérature symboliste, de théâtre ou de musique wagnérienne. Bonnard et Vuillard ne cesseront de se voir et d’échanger jusqu’à la mort de ce dernier en 1940 dont Bonnard restera inconsolable.
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Contre l’actualité artistique qui chasse ce que l’on se croyait capable de retenir, les catalogues d’expositions peuvent avoir, quand ils sont faits avec exigence, un rôle certain à jouer. Nous établissons, au fur et à mesure de leur publication, notre sélection des catalogues d’expositions 2017 de Paris, comme nous l’avons fait les années précédentes : 2016,2015,2014,2013,2012.