Plus de 50.000 ménages en 4 ans ! Entre 2002 et 2006, la population du Pôle urbain de Toulouse qui regroupe 32 communes est en hausse considérable, selon une étude de l’Auat (agence d’urbanisme de l’agglomération toulousaine). Mais comment loger les nouveaux arrivants ?
Les logements neufs en collectif sont privilégiés. Mais la crise actuelle pourrait toutefois modifier ces données... La typologie des nouveaux venus (très majoritairement jeunes, diplômés, étudiants ou en emploi) impose des réponses désormais « mieux cernées, mieux adaptées ». Car l’étude met à mal quelques idées reçues. Ainsi « les nouveaux venus privilégient les logements neufs en collectif, ils déménagent souvent pour disposer de plus d’espace, mais pas forcément en maison individuelle ».
Une regrettable « inadéquation entre l’offre et la demande » a été remarquée ces dernières années. L’étude montre que 10 % des arrivants ne sont pas aussi favorisés (situation sociale difficile, chômeurs en quête d’emploi…). Pour ces populations, le parc de logement social actuel s’avère « très insuffisant », reconnaît André Crocherie, directeur régional de l’équipement.
Dans le pôle urbain, 65% des ménages nouveaux arrivants ont moins de 30 ans. La moitié est au moins à bac+2 ou sont cadres supérieurs. 7 sur 10 travaillent. Les trois quarts sont des personnes seules ou des couples sans enfants. 70% de ces ménages, dont la moitié a déménagé au moins deux fois en 4 ans, choisissent le parc locatif privé.
« J’ai choisi la région toulousaine pour le climat, pour les futures études de mes enfants et pour la proximité avec ma ville natale Albi » dit cet ancien militaire qui travaille maintenant à Colomiers aux ateliers municipaux. « Nous arrivons de Reims. Toute la famille a suivi David, mon mari qui a trouvé un travail dans une société de transports touristiques. Nous venons d’eménager dans une villa au sud du quartier Buffebiau à Castelginest. Nous avons eu de la chance de trouver par annonce une maison neuve en location, située non loin du travail et à proximité d’une groupe scolaire et d’une crèche. Avec un jardin. C’était impératif avec deux enfants en bas âge » souligne Christine...
Le 8 octobre 2008. (Source La Dépêche)