Afin de réduire le taux de chômage astronomique des cités, un accompagnement individuel pour trouver un travail, lorsque l’on a de 16 à 25 ans, est désormais possible grâce au Plan Espoir Banlieues mis en place en Gironde. La réforme phare de Fadela Amara, nommée en mai 2007 secrétaire d’état à la politique de la ville, vient seulement d’accoucher de ses premières mesures.
L’association bordelaise Insermedia a été désignée le 22 septembre 2008 pour mettre en oeuvre les contrats d’autonomie. Ces contrats n’ont rien à voir avec les contrats aidés. Passés avec des entreprises, ils sont destinés à être durables (CDD de six mois minimum, CDI) ou déboucher sur une formation diplômante. L’association est assistée de deux cotraitants : l’AFEC, organisme de formation, et Aksis, un cabinet spécialisé dans le reclassement.
Seule condition majeure, « le jeune doit savoir ce qu’il veut, ce qu’il peut faire et ce qui est possible de trouver sur le marché du travail », explique le directeur d’Insermedia, Mokhrane Aït-Ali, ancien patron de l’Oreag (Orientation et rééducation des enfants et adolescents de la Gironde), où il a officié pendant trente-cinq ans, dans le journal Sud-Ouest.
Une bourse mensuelle de 300 euros est versée par le ministère de l’économie.
Ce dispositif échappe totalement aux structures habituelles comme les missions locales. Le but est de placer 1 300 contrats d’autonomie en trois ans, avec un objectif de 130 à la fin de cette année.
Le 3 novembre 2008. Evous. Source Sud-Ouest.