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La-Roche-Aux-Fées, le dolmen d’Essé en île et Vilaine

mercredi 20 août 2014

Entrons dans la Haute Bretagne à Essé, en Île et Vilaine, à trente kilomètres au sud-est de Rennes, par la porte du Dolmen de La-Roche-Aux-Fées et son allée couverte.

Un imposant monument mégalithique d’une quarantaine de pierres se dresse devant nous. Un couloir quatre fois plus long que large.

Son orientation est tout à fait spécifique :nord-nord-ouest et sud-sud-est. De telle sorte que chaque année au solstice d’hiver, à l’équinoxe, quand la durée du jour est égale à celle de la nuit, vers le 21 décembre, le soleil se lève dans l’alignement du couloir formé à partir du Dolmen.

Personne ne sait exactement quand, entre 3000 et 2500 ans avant Jésus-Christ, les fées sont venues déposer ces pierres.
Dans l’attente d’un savoir nouveau, le monument est protégé depuis 1840 par les monuments historiques.

A la vérité, le monument comporte plutôt une succession de portiques qu’une allée comme d’aucun le prétend. Une anti-chambre précède une chambre principale.
Trois pierres transversales placées sur la paroi sud, partagent cette chambre en quatre parties qui pourraient correspondre à des caveaux.

La légende nous dit que personne n’a jamais réussi à compter précisément le nombre de pierres. Ainsi, les écrits en dénombrent entre 40 et 42. Les plus lourdes d’entre-elles pèsent environ 4 tonnes. L’incertitude fait toujours grand bruit au point que les jeunes mariés, doivent à la nouvelle lune, compter les pierres chacun de leur côté en faisant le tour du dolmen. Les filles tournent dans le sens des aiguilles d’une montre et les garçons dans le sens inverse. Si les jeunes gens obtiennent un compte identique, alors, leur union sera durable.

Les tables sont formées de 9 pierres horizontales. 32 pierres verticales dont une inclinée et une plus imposante pour le chevet. Cela fait un compte de 41 pierres, troublant !

La structure ressemble à une forme proche d’un parallélépipède d’environ 19.50 m de long, 4.70m de large et 4.10 m de haut.L’anti-chambre mesure 3.50 m de long et se trouve être légèrement plus basse que le reste de l’édifice.

Personne n’est en mesure de valider le rôle funéraire de La-Roche-Aux-Fées.
Aujourd’hui, il n’est pas rare d’entendre le vent siffler entre les pierres du Dolmen. Un sifflement qui n’est autre que les lamentations des âmes auxquelles les fées ne rendent plus visite depuis le temps où elles se sont enfuies, après que les arbres soient morts il y a plus de deux cents ans.

Alors, force est donnée de nous satisfaire des légendes.

Les plus anciens se sont laissés dire que les fées bâtisseuses se partageant la tâche de la construction de leur demeure eurent vite fait d’achever l’ouvrage. Tout à leur émoi, elle omirent de prévenir leurs collègues transporteuses qui de fait laissèrent tomber les rochers de leurs tabliers de façon éparse.

Un essaimage dans la lande qui permit la construction du menhir voisin de Runfort, comme celui des Trois-marie.


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