Le chanteur du Métèque a été inhumé ce lundi 27 mai à Paris dans le cimetière du Père Lachaise (20e arrondissement). Un hommage lui a été rendu près du caveau familial devant plusieurs centaines d’anonymes et de personnalités comme Cali, Brigitte Fontaine, ou l’acteur François Morel.
Depuis l’annonce de sa mort, les personnalités de la chanson, notamment, ont multiplié les hommages. Côté chanson, Maxime Leforestier a salué un homme "très bienveillant", quand Juliette Gréco se souvenait d’« un homme exquis, un homme bien élevé, un homme raffiné, élégant qui avait une douceur et puis le talent ». Côté politique la ministre de la culture Aurélie Filippetti a rendu hommage à « un artiste engagé qui portait des valeurs humanistes », et Jean-Luc Mélenchon a affirmé que « Georges Moustaki est parti mais la révolution permanente continue ».
Si le grand public se souvient surtout de Georges Moustaki pour sa fameuse chanson Le Métèque et pour sa voix chaude et sa diction enrobée, ceux qui ont suivi sa carrière d’un peu plus près savent qu’il a été un parolier de grand talent. Milord, chanté par Edith Piaf, c’est lui, tout comme Ma Liberté ou encore Sarah. Le barbu au regard d’enfant aura écrit pour les plus grands interprètes de l’hexagone, Yves Montand, Juliette Gréco, Barbara et Serge Reggiani notamment. C’est Georges Brassens qui l’avait intruduit dans le Paris des artistes dans les années 1950.
Georges Moustaki avait annoncé officiellement sa retraite en octobre 2011, après avoir tenté en vain de chanter à Barcelone en 2009.