Élevée par sa mère après la mort de son père, Azealia Banks s’intéresse très tôt à l’art et intègre la prestigieuse Guardia High School Of Music And Art qui compte Robert De Niro, Kelis et Jennifer Aniston parmi ses anciens élèves. La jeune native d’Harlem participe à quelques comédies musicales, puis opte pour Internet comme vitrine de son talent. En 2009, Miss Banks lâche un premier maxi, Gimme a Chance, et se fait un nom dans la communauté branchée de New York. Mais c’est avec le tonitruant 212, aidé par l’appui de blogs et de certaines radios bienveillantes, qu’elle enflamme les clubs.
En France, Azealia se fait également remarquer, tant par ses textes que par son look. Karl Lagerfeld clôture la Fashion Week en l’invitant à chanter lors d’un diner à son appartement. Elle est également sollicitée par Nicola Formichetti, le styliste de Lady GaGa, qui lui demande de composer le thème du défilé parisien de Thierry Mugler. L’Hexagone aime la petite New-Yorkaise et elle le lui rend bien : le clip de son prochain titre Liquorice a ainsi été tourné à Paris.
En tournée anglaise tout au long du mois de février 2012, Azealia Banks sort son premier EP digital intitulé 1991 le 29 mai. Pour ce dernier, elle a choisi de collaborer avec Paul Epworth, récemment récompensé d’un Grammy Award pour son travail sur le titre Rolling In The Deep d’Adele. Quant à l’album Broke With Expensive Taste, il parait en 2014, précédé par les singles Yung Rapunxel et Wallace. Un concert parisien a été organisé quelques mois plus tard, le 22 septembre 2014, au Bataclan.
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