
On y mange toutes sortes de recettes à base de gastéropodes, donc, mais aussi des coquilles Saint-Jacques, ou encore un délicieux foie gras de canard maison. Les plats de cuisine française, notamment bourguignonne, cela va sans dire, sont réalisées avec maestria. On retient par exemple les crêpes Suzette, le canard à l’orange, et de bons poissons.
En entrée, le colimaçon d’escargots aux trois saveurs (classique au beurre persillé, curry ou bien au roquefort) est resté un excellent classique. Retenons aussi la hure de lapereau ou l’agneau du Quercy. C’est une table, mais aussi presque un musée, à visiter de bon appétit. Dans un cadre feutré, l’accueil de la clientèle du déjeuner se fait parfois en musique.
Les célébrités de la Belle Époque puis des Années folles frappèrent à sa porte et s’y régalèrent dans l’effervescence et les bulles, les Guitry, Proust, Cocteau, Poiret, de Diaghilev, Sarah Bernhardt, Salvador Dali et même plus tard… Charlie Chaplin, dont on a dit qu’il en avait fait sa cantine parisienne !
Est-ce pour le nom du restaurant que l’on fit ce magnifique escalier de bois… en colimaçon ?
L’Escargot Montorgueil avec son salon Sarah Bernhardt, sa loge Windsor et sa belle salle empire du RDC organise à l’étage des déjeuners, des dîners ou des cocktails professionnels, amicaux ou familiaux de 10 à 80 personnes.
Comptez de 40 à 60 euros par personne pour entrée, plat dessert et vin.
André Balbo
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