Une jeune femme tape à la machine. Elle semble écrire les souvenirs d’une autre femme, beaucoup plus âgée, qui raconte une vie entière. Cette vie enjambe la guerre, elle se déroule avant et après les combats, elle englobe une histoire d’amour, des joies, des larmes, l’intensité des jours. Mais, lentement, on comprend la réalité de ce qui se joue devant nous. C’est l’hiver 1942.
La jeune femme qui écrit se sait condamnée parce que l’homme qu’elle attend n’est pas venu lui dicter les journaux clandestins qu’elle doit taper à la machine.
S’il n’est pas là, c’est qu’il a été arrêté et qu’elle doit fuir. Mais, parce qu’elle l’aime en secret, elle décide de rester et d’écrire la vie qu’elle n’aura pas. Elle va faire exister cette femme tout près d’elle. Cette femme qu’elle ne sera peut-être jamais.
En écrivant Je danse toujours j’ai voulu mêler la densité d’un polar poétique à une plongée dans les beautés et les fragilités de la vie. La théâtralité de la pièce repose sur un compte à rebours, une attente inquiète du dénouement. Mais ce temps suspendu est gonflé de vie, c’est le souffle des souvenirs réels ou rêvés qui le tient en apesanteur. - Timothée de Fombelle
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"Je danse toujours" à découvrir à La Pépinière Théâtre
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