Se promener, Paris 2e

Passages couverts de Paris, lieux insolites, artisans et artisanat d’art, visite et témoignage de l’histoire de Paris. Ces deux galeries voisines sont aussi des rivales, situées à proximité du Palais Royal.
GALERIE VIVIENNE
La Galerie Vivienne est construite en 1823 selon les plans de l’architecte François Jean Delannoy. Celui-ci imagine un décor de style pompéien néo-classique surmonté d’une élégante verrière. Sols et murs sont agrémentés de mosaïques, de peintures et de sculptures (…)

Présentation du quartier :
Le 2e arrondissement couvre l’un des plus anciens quartiers de Paris. Il fut jusqu’à la Révolution le quartier de la finance (rue Vivienne) et un quartier de résidences aristocratiques (hôtel Tuboeuf, hôtel Mazarin, hôtel Colbert). Il fut aussi très misérable par endroits : l’ancienne Cour des Miracles, le Sentier. Sous Napoléon 1er, il devint le poumon de la finance avec la construction de la Bourse par Brongniart.
C’est dans la première moitié du XIXe siècle (…)

Nouvelle commande Publique de la Ville de Paris à l’initiative du Conseil de Quartier Sentier-Bonne Nouvelle, à découvrir rue des Jeûneurs à partir de jeudi 22 novembre 2012
La plasticienne Claire Maugeais a créé un « vêtement architectural  » sur les façades Est et Ouest de l’immeuble du 24 rue des Jeûneurs (2ème). Cette oeuvre est l’aboutissement d’une initiative du Conseil de quartier Sentier-Bonne Nouvelle qui souhaitait une intervention artistique forte dans le secteur.
Cette (…)

Le passage des dames de Saint-Chamond est peu connu des promeneurs. C’est un tout petit passage situé entre le boulevard de Sébastopol et la rue Saint-Denis (N° 226). A l’intérieur subsiste un élégant hôtel particulier datant du XVIIIe siècle...
Melchior Mitte, marquis de Saint-Chamond, était un ministre du cardinal de Richelieu. Il fit construire entre les rues Blondel et du Ponceau un couvent doté de deux pavillons sur rue et de trois corps de logis (l’ensemble a disparu). Le marquis de (…)

Bâtiment au 140-142 rue Montmartre, où fut écrit l’histoire.
Autrefois installé au n° 140-142 rue Montmartre, dans le quartier historique de la presse à Paris, le journal L’ Aurore fut créé par Ernest Vaughan (ancien rédacteur de l’Intransigeant) et parut de 1897 à 1914. Ce journal était réputé de tendance républicaine socialiste. (Ne pas le confondre avec son homonyme, le journal L’ Aurore, fondé en 1944 et intégré en 1985 au Figaro)
C’est également de cet immeuble de la rue Montmartre (…)

Le passage du Caire est un des plus anciens passages couverts parisiens subsistants, si ce n’est le plus ancien, avec le passage des Panoramas.
Il fut construit, ainsi que la petite place qui y donne accès, en 1798, par Philippe-Laurent Prétrel. C’est aussi un des plus originaux par sa façade d’inspiration "retour d’Egypte". A son emplacement se trouvait auparavant le couvent des Filles-Dieu qui fut, comme tous les couvents pendant la Révolution, démantelé et vendu.
Son nom fait (…)

Sébastien Erard (1752-1831), originaire de Strasbourg, s’installe à Paris en 1768. D’apprenti chez un facteur de clavecin, il va vite s’affirmer un vrai maître et fonde en 1780 avec son frère Jean-Baptiste la manufacture de piano Erard.
Ils installent leur société rue du Mail. Les Erard fabriquent alors des pianos pour l’aristocratie, y compris pour la reine Marie-Antoinette qui un possède un. Les Erard sont les inventeurs des premiers pianos à queue et de la harpe à fourchettes. Puis (…)

Le 2e arrondissement fut longtemps le centre névralgique de la Presse à Paris. L’un de ses fleurons était installé au n° 37 rue du Louvre. Ici fut construit en 1936 un bel immeuble à gradins par les architectes F. Leroy et J. Cury pour abriter le siège de Paris-Midi et de Paris-Soir. Ces journaux furent dirigés par deux grandes familles du nord, les Prouvost (industriels du textile) associés aux Béghin (industriels du sucre).
Ce bâtiment original tient à la fois de l’usine et de (…)

Le Passage des Princes, construit en 1860, est en quelque sorte un anachronisme... C’est le dernier passage couvert aménagé à Paris, à une époque où ces fameux passages, si courus dans la 1re moitié du XIXe siècle, étaient déjà passés de mode. En effet, la création de trottoirs et l’éclairage des rues donnaient justement aux Parisiens l’envie de se promener à l’extérieur.
Quoi qu’il en soit, ce passage fut commandé par un riche banquier, Jules Mirès, qui avait connut une ascension sociale (…)

Idéalement situé entre la Bourse et l’Opéra, le site du boulevard des Italiens convenait parfaitement pour implanter à Paris une succursale qui allait devenir le siège central du Crédit Lyonnais. C’est ce que jugea Henri Germain, alors directeur du Crédit Lyonnais, lorsqu’il eut en 1863 l’idée de créer une succursale parisienne. Il fit appel à l’architecte William Bouwens van der Boijen, assez coté dans le monde de la finance. Ce bâtiment est considéré comme l’un des plus remarquables de (…)