Suite aux appels à témoins lancés par le Muséum d’Histoire Naturelle de Paris cet été, le chasseurs de météorites Pierre-Marie Pelé et le professeur Albert Jambon de l’Université Pierre et Marie Curie ont pu mettre la main sur une pièce de 205,9 g tombée sur un toit à Draveil dans l’Essonne dans la nuit du 12 au 13 juillet. Elle a déjà intégré la collection du Muséum.

Un bolide - la rentrée dans l’atmosphère d’une grosse météorite (de plus de 100g, c’est-à-dire de quelques centimètres à 1m) qui produit une grosse traînée lumineuse - avait été observé dans le ciel breton le 19 juillet, puis un autre dans le sud-ouest le 2 août, mais c’est la commune de Draveil dans l’Essonne qui a gagné le jackpot grâce à cette météorite fragmentée de taille relativement importante.
Après une déclaration auprès du Comité de Nomenclature de la Meteoritical Society, la météorite devrait être officiellement enregistrée comme la 65e "chute" française, la précédente ayant été récupérées dans la Drôme en 2002, et porter le nom de "météorite Draveil".
Le Muséum regroupe déjà une collection importante de météorites et la découverte de ces roches extraterrestres inchangées depuis leur formation représentent pour ses chercheurs une mine d’informations précieuses qui permettent d’en apprendre plus sur la genèse des planètes de notre système solaire. De plus, objets rares, les météorites ont une valeur patrimoniale exceptionnelle, d’où l’importance de les signaler.