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DERNIERS JOURS au Grand Palais : Moi, Auguste, 1er Empereur de Rome...

vendredi 6 octobre 2017, par Expositions

À l’occasion du deuxième millénaire du décès du premier empereur de Rome, mort à Nola le 19 août 14, le Grand Palais présente du 19 mars au 13 juillet 2014 l’exposition "Moi, Auguste, Empereur de Rome..."

Les pièces essentielles du musée du Louvre et des musées du Capitole capables de nous sensibiliser le mieux à ce que fut la splendeur du siècle d’Auguste ont été rassemblées pour cet événement.

Caius Octavius Thurinus, qui deviendra Auguste premier empereur de Rome, est né dans une famille modeste mais importante, ancienne et sénatoriale.

Il rejoindra la famille des Julii par son adoption testamentaire par César, sans descendance légitime, et qui était l’oncle de sa mère. De plus, par son mariage avec Livie, Octavius deviendra allié de la famille des Claudii.

Portrait de Livie, épouse d’Auguste. 31 av. J.C.. Basanite, H 32.5 cm * L. 19 cm. Paris, Musée du Louvre, Département des Antiquités grecques, étrusques et romaines © RMN-Grand Palais (Musée du Louvre) / Daniel Arnaudet

Pour faire reconnaitre et valoir ses droits, Octave s’opposera à Marc-Antoine après l’assassinat de César, et un second triumvirat, rendu légal celui-là, après celui qu’avait connu César, s’installera pendant 12 années, répartissant le pouvoir entre Octave, Lépide et Marc-Antoine, jusqu’à la célèbre bataille navale d’Actium (2/09/31) contre la flotte égyptienne, remportée par Octave aidé d’Agrippa.

Octave prendra en 27 le titre d’Augustus (sacré), devenant le premier empereur de Rome, qu’il pacifie, réforme, et à laquelle il apporte gloire et grandeur, accordant à l’art une place essentielle.

Ses portraits, largement diffusés dans l’empire, sont une mise en scène de son pouvoir, et il aura la fierté de dire qu’il avait trouvé Rome de briques mais qu’il l’avait laissée de marbre...

Le « siècle d’Auguste  » (son règne dure plus de 40 ans) connaîtra une effervescence artistique exceptionnelle, avec notamment son proche « Mécène  », protecteur de Virgile, Properce et Horace, devenus de mythiques références culturelles.

La mission de cette exposition est de faire revivre un homme, avec ses ambitions, ses contradictions, ses qualités et ses illusions.

Et pour mieux apprécier ce que nous a laissé cet unificateur du monde romain et du bassin méditerranéen, les œuvres les mieux à même de faire revivre l’époque d’Auguste ont été puisées dans les très importantes collections d’art antique du musée du Louvre et des musées du Capitole.

Quant aux successeurs d’Auguste, seuls 4 d’entre eux seront issus de l’alliance des familles Julii et Claudii, jusqu’à l’empereur Néron qui ne laissera à sa mort aucune descendance.

Auguste adoptera Tibère, le premier fils de Livie, après avoir choisi par adoption également d’autres héritiers, tous morts prématurément. Nouveauté notable qu’il instaure : les héritiers et membres de sa famille sont représentés et l’usage de leur image aura fonction de légitimer une succession que l’empereur Auguste cherche à mettre en place. Les portraits en deviennent un instrument.

L’installation d’Auguste dans ses nouvelles fonctions s’appuya sur une forme de rhétorique visuelle, diffusée par la multiplication de portraits, de monnaies à son effigie, étendue encore par l’accueil respectueux que lui faisaient les classes aisées qui démultipliaient ces répétitions d’images sur des objets quotidiens ou de l’art somptuaire : verre, argent, glyptique (taille de pierres dures), orfèvrerie (bracelets serpentins de protection), peinture murale, vaisselle d’argent, exposée sur des dressoirs.

Le trésor de Boscoréale, qui ne fut découvert qu’en 1895 près de Pompéi, nous a révélé 30 kilos de métal, 111 objets de cette époque, d’une qualité exceptionnelle, dont les plus beaux exemples sont exposés.

Des objets funéraires sont également en vitrine, avec au sol les emplacements des dépouilles comme des objets d’accompagnement. Tombe d’Antran, nécropole de la Croix blanche (Vienne).

Auguste était paré des qualités du Princeps : il en avait la vaillance, la clémence, le sens de la justice et du devoir envers les dieux et la patrie. Sa piété ne pouvait être mise en doute.

Les monnaies officielles étaient alors produites à Rome et à Lyon, et plus loin dans l’Empire et la hiérarchie des régions, les cités demandaient au gouverneur l’autorisation de frapper monnaie. 4 métaux étaient utilisés : l’or, l’argent, l’orichalque (un alliage de cuivre et de zinc), et le cuivre. À chaque métal correspondait un nom de monnaie : aurens, denier, sesterce, et as.

Auguste mourut à 75 ans. Il avait préparé par testament le déroulement de ses funérailles, qui ressemblèrent davantage à un triomphe romain, et fait bâtir 40 ans plus tôt son mausolée. Pendant son règne, l’Empire s’était enrichi, le mode de vie romain s’était étendu dans les provinces, le pouvoir central faisait montre d’une grande adaptabilité avec ses différentes provinces pour installer une forme de paix, et les arts se développèrent de façon considérable.

Cette période historique est celle de l’installation d’un premier pouvoir central. Celui qui fut la référence suprême de tous ses avatars.

Moi, Auguste, Empereur de Rome..., du 19 mars au 13 juillet 2014, au Grand Palais, tlj de 10 à 20h. Nocturne jusqu’à 22h le mercredi. Fermeture hebdomadaire le mardi. Fermeture exceptionnelle le jeudi 1er mai. Ouvert le jeudi 8 mai. Pour la nuit européenne des musées : entrée gratuite le samedi 17 mai de 20h à minuit. 13 ou 9€. Tribu 35€ (4 personnes dont 2 jeunes 16-25 ans).

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Vous retrouverez dans l’article 2014 à Paris : LES GRANDES EXPOSITIONS de A à Z les différentes expositions annoncées par leurs établissements et musées.

Frederic Leighton (1830–1896) Crenaia, the nymph of the dargle, ca. 1880 Huile sur toile 76.2x26.7 cm Colección Pérez Simón, Mexico © Arturo Piera, Musée Jacquemart-André 09/13-01/14

Dans CALENDRIER 2014 des grandes expositions à Paris, ces mêmes expositions sont classées par dates.

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Nous vous indiquons chaque semaine les nouveautés, les expositions qui fermeront bientôt leurs portes, et... nos préférences, car on ne se refait pas : LA SEMAINE des expositions, musées, et galeries : que faire à Paris du....

Enfin, contre l’actualité artistique qui chasse ce que l’on se croyait capable de retenir, les catalogues d’expositions peuvent avoir, quand ils sont faits avec exigence, un rôle certain à jouer.

Nous avons établi notre sélection, avec Paris 2014 : LES MEILLEURS CATALOGUES d’expositions de Paris.

Celui de cette exposition en fait partie.

En grande nouveauté, nous vous proposons dorénavant une sélection d’expositions et de festivals dans les villes françaises suivantes :

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Et bien sûr pour Paris :

 Les meilleurs catalogues 2014 des expositions de Paris
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 Calendrier 2014 des grandes expositions à Paris.

 Les Grandes Expositions 2015 à Paris de A à Z
 Calendrier 2015 des grandes expositions à Paris
peuvent déjà être consultés sur Évous.fr... et complétés, si vous disposez de plus d’informations que nous !

Et juste quelques expositions 2014 pour Bruxelles et Londres, Genève, Bâle, Amsterdam...

André Balbo

sources : Visite, RMN - GP