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Bronca pour la corrida, devenue patrimoine immatériel de la France

mardi 27 août 2024, par Expositions

Six organisations de protection des animaux, réunies au sein de l’Alliance anti-corrida, dont la Confédération des SPA de France, la Fondation Brigitte Bardot, l’Å’uvre d’assistance aux bêtes d’abattoirs, et la Fondation 30 millions d’amis, ont annoncé le 1er mai avoir adressé au ministre de la Culture, Frédéric Mitterrand, une lettre ouverte pour lui demander d’annuler l’inscription de la corrida au patrimoine culturel immatériel de la France. Celle-ci

Ces 6 organisations revendiquent ensemble quelque 719 000 adhérents.

« Nous sommes choqués que le ministère chargé d’encourager et de soutenir la création des œuvres d’art et de l’esprit puisse soudain cautionner l’affligeant spectacle d’un animal torturé à mort dans une arène  », ont écrit les protestataires.

Selon Libération, le ministre de la Culture avait pris soin de répondre la semaine passée aux propos de l’ancienne vedette de cinéma, que le journal qualifiait d’ « injures  ».

La tauromachie serait apparue au XVIIIe siècle en Espagne. Elle a depuis essaimé dans de nombreux pays latins, aussi bien en Europe qu’en Amérique latine. Pour les aficionados, il s’agirait d’un sport noble, extrêmement codé, où le taureau serait respecté, mais pour les adversaires de la corrida, il s’agirait ni plus ni moins que de torture animale.

L’Alliance anti-corrida ne cache pas que son objectif ultime consisterait à obtenir la disparition totale en France de la tauromachie, qui ne constituerait selon elle qu’une « régression majeure  ».

André Balbo

sources : Les Échos, Libération, L’Alliance anti-corrida