Trois jeunes filles ont fait rougir les amateurs d’impressionnistes, le 15 décembre dernier. Les trois jeunes femmes en petites tenues colorées qui couraient dans les collections du musée d’Orsay ont été filmées pour Etam, sans autorisation du musée. Etam a publié mardi sur son site ainsi que sur Dailymotion, la vidéo tournée en caméra cachée.
Le musée estime que le fait de ne pas préciser que la vidéo a été tournée en l’absence de toute autorisation préalable du musée « met en cause son image et sa réputation ».
« Cette vidéo, tournée en fraude, porte une grave atteinte aux droits du musée d’Orsay mais également aux droits de tiers, dont le musée ne saurait être tenu pour responsable », a estimé une porte-parole de ce haut lieu culturel dans un communiqué, cité par Le Point.
Le président du musée compte demander Etam de supprimer du site officiel de la marque le lien vers cette vidéo et de faire procéder au retrait de celle-ci des supports sur lesquels la marque l’a initialement publiée.
Contacté par la rédaction de Métro, le groupe Etam assume pleinement. « C’est du buzz, on a voulu créer un happening. C’est drôle et léger ».
Pas de quoi en faire toute une histoire !
Sauf que le musée d’Orsay est très strict quant au droit à l’image. Il a été un des premiers musées à interdire de photographier et de filmer à l’intérieur du musée, sauf autorisation expresse préalable du président.
Ce qui gène le musée d’Orsay, est ce la violation de son règlement ou le fait d’être associer à des petites culottes d’une marque populaire ?
Si Jean-Paul Gaultier avait fait défiler de longues jambes en bas résille, à l’insu du musée, réagirait-il pareil ?
Pour vous faire une idée de l’happening, voilà la vidéo du défilé sexy de la Tour Eiffel, qui apparemment, n’a pas encore réagi !