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DERNIERS JOURS de l’exposition gratuite du photographe Josef Koudelka
mercredi 3 avril 2024, par
Du 22 février au 22 mai 2017, Josef Koudelka, la fabrique d’exils, Galerie de photographies, Forum - 1, Centre Pompidou
Présentation de l’artiste
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Josef Koudelka, né en 1938 en Moravie, à Boskovice, est un photographe français d’origine tchèque. Initié à la photographie par un ami de son père, il fait ses premières armes sur sa famille et ses amis.
Après des études à l’Université technique de Prague (1956-1961), le photographe et critique Jiri Jenicek l’encourage à exposer. Sa première exposition aura lieu au théâtre Semafor de Prague où il rencontre Anna Fárová, critique d’art, qui devient son amie et sa collaboratrice.
Les photos de Josef Koudelka reflètent les déchirements, les révoltes et les tourments de son pays, des images où chaque individu paraît en décalage dans un monde inquiétant, subi, et non maîtrisé.
Ses premières reportages photographiques témoignent d’une vie de bohème, alors qu’il est ingénieur aéronautique. Il suit la vie des Gitans en Tchécoslovaquie jusqu’en 1970, et participe à des représentations théâtrales. Membre de l’Union des Artistes Tchécoslovaques, il publie en 1966 un livre sur le spectacle Ubu Roi.
Abandonnant l’aéronautique en 1967, il se consacre enfin pleinement à la photographie, exposant pour la première fois ses images sur les Gitans. Il ira aussi en photographier en Roumanie.
Josef Koudelka photographed in Collesano (Sicily) - Easter 1987
Il témoignera par ses images des rues de Prague en août 1968 de l’invasion des troupes du Pacte de Varsovie, qui mettait brutalement fin au Printemps de Prague. Dans un premier temps, ce sera de façon anonyme que ses photos seront publiées aux États-Unis. Il reçoit le prix Robert Capa pour ces images fortes de l’histoire politique de la Tchécoslovaquie, sans que son nom soit mentionné.
Josef Koudelka quitte son pays en 1970, devient apatride, et il s’installe en Angleterre jusqu’en 1979, poursuivant son travail photographique sur les Gitans et diverses coutumes des pays d’Europe, toujours en quête d’instants de liberté. Il devient membre de l’agence Magnum en 1974 et se lie d’amitié avec Henri Cartier-Bresson et Robert Delpire.
En 1975, il fait sa première exposition personnelle au Musée d’art moderne de New York.
En 1984, la Hayward Gallery de Londres lui consacre une première exposition importante. Après 16 ans d’anonymat, ses photos de l’écrasement du Printemps de Prague sont enfin publiées sous son nom.
Il commence à utiliser un appareil panoramique en 1986, et participe à la mission photographique de la DATAR. L’année suivante, il est naturalisé français.
Après 20 ans d’exil, il retourne dans son pays natal en 1990, après la Révolution de velours, et ses photos de 1968 sont enfin publiées à Prague.
En 1992, il photographie le centre-ville de Beyrouth pour un ouvrage collectif.
Josef Koudelka a publié Les Gitans : la fin du voyage (1975) qui obtient le prix Nadar en 1978 ; Exils (1988) ; Chaos (2000) ; Invasion Prague 68 (2008) ; Lime (2012), aux éditions Xavier Barral.
Présentation de l’exposition
"Josef Koudelka, la fabrique d’Exils" est, depuis 29 ans, la première exposition de Josef Koudelka, à Paris. En 2016, le photographe a fait don au Centre Pompidou de la totalité des 75 photographies de la série Exils.
L’exposition, présentée à la Galerie de photographies, dévoile 35 images parmi les plus emblématiques de cette série, accompagnées de nombreux inédits tirés pour l’occasion.
Josef Koudelka, Irlande, 1972. Épreuve gélatino-argentique. 50 x 60 cm. Don de l’artiste 2016 © Josef Koudelka / Magnum Photos © Centre Pompidou / Dist.RMN-GP
Le parcours est complété par un extraordinaire ensemble d’autoportraits réalisés par Josef Koudelka au cours de ses voyages et jusqu’à présent jamais montrés.
L’exposition présente également pour la première fois les planches sur lesquelles il collait ses images, selon une organisation formelle ou thématique.
En 1970, peu après avoir photographié l’invasion de Prague par les chars soviétiques, Josef Koudelka décidait de quitter la Tchécoslovaquie où il est né. Les mois d’hiver, il habitait à Londres puis à Paris. Le reste du temps, il "traquait les hasards" sur les routes d’Europe. C’est pendant cette période (années 1970 et 1980) que Josef Koudelka produisit ses images les plus enchantées qui composent la série Exils.
Elles ont été exposées à Paris en 1988, puis recueillies dans un ouvrage devenu référence de la bibliophilie photographique.
L’exposition du Centre Pompidou propose, à travers 80 photographies, la présentation la plus complète et la plus riche de cette série. Elle invite à comprendre comment s’est élaboré le projet, éclairant ainsi pour la première fois la « fabrique  » d’Exils.
Josef Koudelka, Invasion, Prague, 1968. Collection Centre Pompidou, Paris © Josef Koudelka / Magnum Photos © Centre Pompidou / Dist. RMN-GP
Le commissaire de l’exposition est Clément Chéroux, Conservateur en chef du département des photographies, San Francisco Museum of Modern Art ; Conservateur du Cabinet de la photographie, musée national d’art moderne de 2007 à 2016. Il est assisté de Emmanuelle Etchecopar-Etchart, attachée de conservation, Cabinet de la photographie, musée national d’art moderne
Josef Koudelka, la fabrique d’exil, du 22 février au 22 mai 2017, Galerie de photographies, Forum - 1, Centre Pompidou, 01 44 78 12 33, métro Hôtel-de-Ville, Rambuteau. Ouvert de 11 à 21h tous les jours sauf le mardi. Entrée libre.
Lire aussi : Toutes les expositions 2017 au Centre Pompidou.
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Frederic Leighton (1830–1896) Crenaia, the nymph of the dargle, ca. 1880 Huile sur toile 76.2x26.7 cm Colección Pérez Simón, Mexico © Arturo Piera, Musée Jacquemart-André 09/13-01/14
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André Balbo
sources : Centre Pompidou, Wikipédia