
A Marseille, voici une proposition du Musée d’art et traditions populaires : la pompe à l’huile (pòmpa a l’òli) ou bien la fougasse d’Aigues Mortes à la fleur d’oranger,
les Quatre mendiants (noix ou noisettes pour les Augustins, figues sèches pour les Franciscains, amandes pour les Carmes et raisins secs pour les Dominicains),
les pommes,
les poires,
le verdaù (melon vert),
le nougat noir
le nougat blanc
les sorbes
es raisins frais.
À ces desserts, peuvent être substitués ou ajoutés des mandarines, des confiseries (chocolat, fruits confits, calissons), de la pâte de coing ou d’autres pâtes de fruit, des bugnes, des oreillettes et surtout des dattes, seul fruit exotique, souvenir de la fuite en Égypte.
S’y ajoutent les spécialités locales comme la tourte de blette, les tartes aux noix ou à la confiture, les fruits confits (oranges, clémentines, melon) les prunes de Brignoles ou pignolats, les cédrats confits, les confitures de fruit au moût de raisin, les galettes au lait parfumées au fenouil et au cumin et le redoutable cachat
Enfin, les desserts sont bien sûr arrosés avec du vin cuit, ou du vin muscat, dans lequel on trempe la fougassette, tandis qu’à la fin apparaissent les liqueurs maison19. Parmi celles-ci, on retrouve le ratafia de cerises et la carthagène.