
Pourquoi le Saint-Honoré ? Ce pilier de la pâtisserie parisienne est une gourmandise totale : beau, blanc, gros, sucré mais en même temps aérien, festif, généreux. C’est un plaisir (presque) gratuit qui inscrit le gourmand dans une grande famille de gourmands.
Un gâteau parisien
Le Saint Honoré donne aussi l’impression d’être à Paris, un peu comme un immeuble haussmannien ou un tableau de Gustave Caillebotte. Ce goût d’un Paris, gourmand et inventif, se prolonge aujourd’hui avec les chefs des quatre coins du monde qui trouvent dans la capitale française un terreau favorable à leur épanouissement créatif, de Bones à Roseval en passant par Spring ou Abri. Petit bémol : la pâtisserie semble demeurer l’apanage des natifs : Pierre Hermé, Philippe Conticini, Jacques Genin, Claire Damon, Hugo et Victor... On attend avec impatience que les pâtissiers des quatre coins du monde investissent le sujet !
Un saint Honoré traditionnel
Si les plus créatifs des pâtissiers réinterprètent le Saint Honoré, souvent avec réussite, les fidèle à la tradition trouveront leur bonheur chez Gérard Mulot. Le Saint Honoré y est parfait, tant la pâte que la garniture, le croquant du caramel que l’air de la chantilly, sans trop de sucre. Un must.
Bémol : le service chez Mulot est parfois très approximatif, donc patientez, le plaisir en vaut la peine !
Un saint Honoré revisité
Pour les amateurs de nouvelles sensations gustatives à partir de classiques réinterprétés, la pâtisserie Hugo et Victor est une halte recommandée. Le Saint Honoré poire chocolat est une réussite, tout comme celui de Pierre Hermé à la framboise, rose et litchi (Ispahan). Ce dernier n’est disponible malheureusement qu’au printemps.
Quelques déceptions
Est-ce le transport ? La chaleur de la fin du mois de septembre ? Le dosage du sucre dans le Saint Honoré ? La fraîcheur du gâteau ? Toujours est-il que certains Saint Honoré goûtés ont déçus.