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Interview : Aurélie Cabrel a osé

vendredi 12 juin 2015,    Jean

Aurélie Cabrel a pris son courage à deux mains et a assumé sa passion. Fille de Francis Cabrel, elle est bien décidée, dès ce premier opus, à prouver que son prénom et son univers musical comptent plus que son nom. Son album Oserais-je ? est en tous cas une belle promesse. Entretien.


Vous avez mis du temps avant de vous lancer en tant que chanteuse. Quel a été le déclic ?
Cela a été un long processus. Pendant six ans, j’ai joué le rôle de manager pour des groupes, et puis en 2007 j’ai participé aux rencontres d’Astaffort et rencontré Esthen, un auteur-compositeur belge. J’ai vu en lui ce qui me manquait et puis ça a été comme une fusion musicale. Il m’a poussée à me lancer. En septembre 2009, on a lancé la pré-production de l’album. Ca a duré six mois et puis j’ai fait le tri dans une trentaine de maquettes.

Au final, vous signez un opus aux teintes multiples. Les mélanges de genres étaient-ils volontaires ?
A aucun moment je ne me suis posé la question du style au sujet de cet album car chaque morceau a été fait un peu au feeling et a eu au final son propre univers, sa propre identité. On y retrouve donc des couleurs pop, rock, électro avec une influence jazz. Dans la vie, je suis quelqu’un de très sensible alors forcément ça se ressent dans les thèmes abordés qui sont assez introspectifs. Je m’inspire de tout : les gens, les situations… Et j’ai plus tendance à aller vers des choses tristes ou sombres, car c’est ce qui vient souvent le plus facilement quand on écrit.

Se lancer en solo quand on est la fille de Francis Cabrel est forcément différent. Avez-vous songé à un moment à prendre un pseudonyme ?
Non, car c’était une évidence de garder mon nom de famille. Mon album est sincère alors la démarche devait l’être du début à la fin. Je ne pouvais ni ne voulais me cacher. Evidemment, j’ai peur que les gens se disent : "Encore une fille de qui fait de la musique…" Mais c’est à moi de faire disparaître cet a priori par du travail. J’assume totalement. Et puis cet album est mon bébé. Forcément la pression existe parce que je me lance dans un projet auquel je tiens, mais je reste sereine car c’est une réelle passion. Je ne suis pas quelqu’un d’angoissé alors on verra bien… J’espère que les gens, eux, verront plus loin que mon nom et les a priori.

Quels sont les retours justement ?
J’ai été touchée lors de mes premières scènes : les gens sont curieux évidemment, mais à la fin du concert ils sont très positifs, comme agréablement surpris. Et ils ont mon univers dans les oreilles en s’en allant. Pour moi, tout passe par la scène. Je ne compterai pas ma réussite sur le nombre d’albums vendus mais par ce que ça donnera sur les routes. Mon premier critère, c’est que les gens poussent la porte. J’ai fait un album qui s’écoute comme je l’aime, c’est-à-dire en voiture, qui berce, et qui n’a pas d’étiquette : ma petite sœur a adoré, tout comme ma grand-mère. Il est à qui veut l’écouter.

Propos recueillis par Carole Bouchard

Aurélie Cabrel, Oserais-je ? (Chandelle Productions / Sony Music)
Sortie le 17 octobre 2011
En concert à Paris le 29 novembre

Achetez ici l’album Oserais–je ? d’Aurélie Cabrel

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vendredi 12 juin 2015,    Jean