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Interview : Julie Zenatti revient dans la lumière

mercredi 31 janvier 2018,    Jean

A l’occasion de la sortie de son nouvel album Blanc, Julie Zenatti a accepté de nous rencontrer pour un entretien en toute intimité. Elle revient sur la réalisation de ce disque lumineux, sur les participations de Grégoire, Patrick Fiori, ou Da Silva, sans oublier de donner rendez-vous à son public sur les prochains concerts de sa tournée.


Bonjour Julie ! Nous avons découvert récemment ton single Les Amis sorti sous forme d’EP. A quelques jours de la sortie de ton nouvel album Blanc, comment te sens tu ?
Je me sens bien, je suis contente des chansons qu’on a faites, de voir qu’on arrive à les faire vivre sur scène. Après, pour le reste, on croise les doigts et on verra, ça ne m’appartient plus... En tout cas, pour tout le travail qu’on a fait, avec les auteurs, les compositeurs, avec Franck qui a réalisé l’album et aussi avec tous les musiciens sur scène, je crois qu’on a réussi à livrer un album aux couleurs cohérentes, qui raconte vraiment une histoire.

Tu as mis environ cinq ans à concevoir ce nouvel album et à composer ces nouvelles chansons. Quel est le titre de Blanc qui te correspond le plus aujourd’hui ?
Là, tout de suite, je dirais La Force des liens dans le sens où je me rends compte que, malgré ces cinq années qui se sont écoulées, il y a des gens qui sont curieux et qui suivent tout ce qu’on dévoile au fur et à mesure. C’est vraiment un réconfort de sentir que cet album ne va pas sortir tout seul, qu’il y a déjà des gens qui sont là et qui attendent sa sortie.

Blanc contient notamment des titres très émouvants comme Presque, ou Si tu veux savoir. Quelle est la chanson qui t’émeut le plus ?
Je pense que ça reste Si tu veux savoir... Je n’ai pas trop d’explications, c’est comme ça... Dès la première et d’ailleurs la seule fois où l’ai chantée en studio. C’est une chanson qui me touche énormément et, en plus, j’adore la faire sur scène avec Catherine et David parce qu’on forme comme un petit cocon...

Tu as recommencé à composer pour cet album, tu signes notamment le titre Là où nous en sommes et bien sur D’où je viens dont tu es co-auteur. Ça a été difficile de te remettre à l’écriture ?
Non, ça n’a pas été difficile parce que je ne l’ai pas fait seule. Je l’ai fait avec des gens, que ce soit Cécile ou Tina Harris, qui avaient envie de me faire sortir des choses... Tout ça était très bienveillant, on était dans la recherche de quelque chose de sincère et d’honnête donc ça n’a pas été difficile.

Un duo avec le chanteur Grégoire sur le titre Je ne t’en veux pas est présent sur ce nouvel album. Tu as d’ailleurs confié que Grégoire t’a fait la surprise de finalement enregistrer cette chanson malgré un premier refus pour un manque de temps. Qu’aurais-tu aimé lui dire lorsque tu as entendu le résultat de vos deux voix réunies ?
Quand je l’ai entendu, je n’étais pas en France, je me souviens ... J’ai crié de joie, j’avais la larme parce que c’était super. Qu’est ce que j’aimerais lui dire ? Tout bêtement, parce que je pense que c’est quelqu’un de timide tout comme moi, je lui dirais merci parce que c’est un vrai beau cadeau et je pense que cette chanson n’aurait pas été viable au bout du compte si on ne l’avait pas chantée à deux. Grâce à lui, cette chanson existe et elle existe vraiment comme elle doit l’être donc voilà, je lui dirais merci pour ce cadeau et j’espère qu’un jour on se fera un live !

Sur ce nouvel album, tu as énormément collaboré avec Emmanuel Da Silva. Il en signe d’ailleurs six titres. Quelle est d’après toi la force de votre collaboration ?
Je pense que Manu est quelqu’un, un peu comme moi, qui n’a pas de filtre...
C’est à dire qu’on a collaboré ensemble, on s’est d’abord trompé, on a pris la mauvaise direction, on a su se dire qu’on était en train de se tromper... Il n’y a pas d’égo dans notre relation et dans notre manière de travailler. Je pense que c’est ce qui fait qu’on a réussi à faire six chansons à la fin, qu’il en a réalisé certaines, pas forcément les siennes, et qu’il a laissé Franck en réaliser d’autres aussi pour que ça corresponde vraiment à mes couleurs et à mon univers musical. Il n’y a pas d’égo d’auteurs/compositeurs, pas de clivage dans nos univers artistiques, même si on n’a pas la même culture musicale, il y a un endroit où on se rencontre, c’est l’émotion et c’est là où on se comprend.

On y trouve également une collaboration avec Sorel sur le titre Introvertis. Peux-tu nous raconter l’histoire de cette collaboration ?
J’ai rencontré Sorel grâce à Guillaume Soulan et Cécile Cabrié, avec qui je travaillais. On s’est rencontré, ça a tout de suite marché parce que c’est quelqu’un d’extrêmement sensible, très à l’écoute. En fait, il avait déjà commencé à composer Introvertis, je pense que ce n’était pas pour moi au départ, c’était peut être pour lui puisqu’il l’a chanté sous une autre forme. Quand j’ai entendu ce texte, j’ai fondu... Je lui ai dit "C’est super ! Moi si je devais chanter cette chanson, il y a des choses que je ne dirais pas comme ça..." Il m’a vraiment ouvert la porte de manière à ce que je puisse m’immiscer dans son intimité, parce que cette chanson a quelque chose de très intime et de très personnel. C’est quelqu’un qui a énormément de talent et qui est très à l’écoute de la personne avec qui il travaille. Il ne travaille pas pour quelqu’un, il travaille avec quelqu’un et ça c’est très rare !

Sur le titre Pars sans rien dire, on retrouve ton complice de composition Patrick Fiori. Cette nouvelle collaboration vous a-t-elle donné l’envie de composer d’autres titres plus tard ?
Je ne sais pas... En tout cas, on est content de la chanson. En plus, on l’a faite relativement vite, comme quoi à un moment il y a des mécanismes qui se remettent en place... Je sais pas en fait... peut être. En tout cas, je sais que j’ai rencontré une auteure, Ariane, avec qui, vraiment, ça matche bien ! On l’a faite par téléphone avec Ariane, donc on s’appelait tous les soirs et puis on se disait "Moi je pense qu’il faudrait aller là, toi que tu ailles là...". C’est au fil de discussions qu’on arrivait à extraire des phrases importantes sur le thème qu’on était en train de développer et ça s’est fait en cinq jours. Ça a été très spontané et très agréable alors qu’on se connait très peu en fait.

Une chanson est aussi dédiée à ta maman sur cet album. Peux-tu nous révéler la façon dont tu lui as fait découvrir cette chanson ?
Sur scène ! Au Ciné 13 Théâtre. Elle est venue un dimanche, on avait terminé la chanson je pense deux semaines avant et comme j’avais fait une spéciale "Fête des mères", je me suis dit que ça serait cool de la chanter là. Elle était dans la salle, je l’ai chantée et là je l’ai bien eue !

De nombreuses éditions de ton nouvel album sont déjà en pré-commande, comprenant des inédits. C’est une envie de ta part de faire des petits cadeaux à ton public ? Comment as tu choisi les titres offerts ?
Pendant cinq ans, on a énormément composé, on a enregistré beaucoup de chansons. Après, moi je n’aime pas les albums trop longs, même si j’en ai déjà faits parce que je trouve qu’à un moment, on perd l’histoire. On a fait notre ossature, je trouvais que 13 c’était bien comme chiffre. En plus, je chantais le vendredi 13 à l’Alhambra... Je trouvais ça cool, donc je me suis dit "A 13 je m’arrête". Après il restait ces chansons-là donc on s’est dit "Tiens, celle-là on pourrait l’offrir parce qu’elle a une couleur un petit peu différente, celle-là pourrait être sur cette version parce que ça va bien avec l’ensemble de l’histoire..." En tout cas, les 13 qui sont sur la version normale ont été une évidence.

Tu viens de présenter Blanc à l’Alhambra de Paris qui affichait d’ailleurs complet. Quel est le titre qui a reçu le meilleur accueil du public d’après toi ?
C’est difficile... Je pense que Si tu veux savoir, tout comme à l’Européen, est une chanson qui suspend un petit peu les gens, déjà par la formation, le côté piano/violoncelle, ça pose une ambiance assez forte. Je sens qu’il se passe un truc assez cool quand je fais Blanc, peut être dans l’énergie... Et le meilleur accueil, j’aurais presque envie de dire La Force des liens, mais là en plus j’ai eu un trou de mémoire donc forcément les gens étaient cools (rires) ! En fait, c’est super difficile parce que je ne suis pas dans la salle donc je ne me rends pas compte. Je sens quand les gens sont contents mais je ne peux pas dire celle-ci plus qu’une autre.

Après ce show où le public a pu découvrir de nombreuses chansons en avant-première, quelle est la chanson que tu n’as pas encore interprétée sur scène mais que tu aimerais présenter lors de tes prochaines dates ?
J’aimerais dire Je ne t’en veux pas mais en même temps toute seule, ça n’aura pas d’intérêt. Je pense Comme elle te ressemble pourrait être un joli moment sur scène, parce que ce texte qui parle de parents divorcés est très joli. C’est une chanson que j’aimerais voir vivre sur scène et voir ce qu’il se passe !

Après la sortie de Blanc ce 30 mars 2015, tu vas notamment faire une tournée de showcases dans différents Leclerc. As-tu hâte de retrouver le public et de les voir découvrir tes chansons ?
Oui ! Oui, j’ai hâte, d’autant plus qu’on va être en formation tout à fait réduite, il va falloir qu’on réfléchisse à la manière dont on va aménager les chansons. C’est très excitant, je suis contente d’aller chez les gens, c’est une manière d’aller retrouver les gens là où ils sont.

Tu vas livrer ce nouvel album au public, un moment qui doit t’émouvoir et peut-être te faire peur. Si tu devais dire quelque chose aux personnes qui vont découvrir Blanc, que leur dirais-tu ?
Je leur dirais bonne écoute ! Qu’est ce que je leur dirais ? Je ne sais pas du tout en fait, parce que quand on me parle de l’album, on me dit que c’est un album qui est plutôt lumineux alors que je pense que les gens qui se dirigent vers un de mes albums c’est peut être pour l’écouter plus la nuit et dans les moments un peu tristes. Ce n’est pas forcément les meilleurs moments pour écouter ce disque-là donc je leur dirais "Essayez de l’écouter de jour, pour voir !".

Merci Julie pour cette interview ! Pour terminer, peux-tu me donner une phrase d’un de tes nouveaux titres qui correspond à ton état d’esprit aujourd’hui ?
"Lève les yeux, le ciel est dégagé" !
Entretien réalisé par Julie Fricke

Blanc (Universal), album disponible.


- Découvrez ici les dates de la tournée de Julie Zenatti.
- Retrouvez ici l’interview qu’elle avait accordée à Evous.fr en mars 2010.
- Pour découvrir l’agenda 2015 des concerts à Paris, cliquez ici. Pour l’agenda 2016 des concerts à Paris, cliquez là.
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mercredi 31 janvier 2018,    Jean