Elle relie la rue Jean-Jacques Rousseau et la rue du Bouloi. Elle est inscrite aux Monuments historiques, et fut entièrement restaurée en 1997.
Ouvert sous la Restauration en 1826 par le charcutier Benoît Véro et par le financier Dodat, ce passage entre le Palais-Royal et les Halles offrait un raccourci si plaisant qu’il fut rapidement adopté par le public. Ce fut une des premières rues de Paris a bénéficié de l’éclairage au gaz.
Les voyageurs des Messageries Laffitte et Gaillard, attendant leurs diligences, allaient flâner et faire leurs emplettes dans le quartier, dans ces magasins tellement à la mode.
Aubert, éditeur du Charivari, de La Caricature et marchand d’estampes s’y installe. Il y expose les grands caricaturistes de l’époque. On vient rigoler. De 1838 à 1842, la tragédienne Rachel loge dans un appartement du passage.
La galerie Véro-Dodat est un peu délaissée aujourd’hui. À tort. Elle est d’une architecture néoclassique élégante : disposition diagonale du carrelage en damier noir et blanc, et peintures de paysages. Quelques boutiques anciennes de décoration ou d’ameublement.