Samuel Le Bihan et Marie-Josée Croze vous donnent rendez-vous à la rentrée pour Mensonges d’Etats, une pièce de Théâtre historique jouée au Théâtre de la Madeleine.
A partir du 20 septembre 2013.
Comment s’articule une manipulation à grande échelle ? Quel est le rôle des hommes dans la mise en scène de la grande Histoire ? Peut-on justifier le mensonge pour le bien du plus grand nombre ? Existe-t-il une morale propre à l’État ? Derrière ces questions qui renvoient à un exercice philosophique de terminale se cache la réflexion de cette pièce signée Xavier Daugreilh et mise en scène par Nicolas Briançon.

Londres, 1944. Le débarquement approche. Les alliés sont confrontés à un dilemme : les troupes sont prêtes pour le jour J, l’opération semble assez bien huilée, mais il faut trouver un moyen d’éloigner l’armée allemande du Cotentin. L’opération Fortitude est née : Elle consiste en un énorme mensonge et vise à faire croire aux allemands que l’attaque du 6 juin est une diversion de la véritable attaque censée se dérouler un mois plus tard dans le Pas-de-Calais.
« Intoxications, mystifications, contrevérités et stratagèmes deviennent le quotidien du colonel Bannerman et son équipe. Mais pour faire croire à un mensonge de cette ampleur, il faut aussi parfois dire la vérité et sacrifier de nombreux alliés. Comment les sentiments et la morale se confrontent à la cruauté sans scrupule de la guerre ? »
Entre la grande Histoire et les trajectoires individuelles, Mensonges d’États donne à son trio de comédiens principaux, Marie-Josée Croze, Samuel Le Bihan et Michaël Cohen, l’occasion de briller dans une pièce à l’atmosphère autant inspirée par Hitchcock que Kafka.
Nicolas Briançon est un acteur et metteur en scène vu au cinéma notamment dans Les Poupées Russes de Cédric Klapish. Marie-Josée Croze est une actrice canadienne de talent découverte entre autres dans Les Invasions Barbares de Denys Arcand. Acteur multi-facettes, Samuel Le Bihan a beaucoup tourné pour le cinéma avant de privilégier la scène. Michaël Cohen a été nominé au le Molière de la révélation théâtrale pour La Preuve en 2003.