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Promenade sur les traces des femmes célèbres de Paris

mardi 7 février 2023,    Jean Nouveau, Pauline

Parisiennes de naissance ou d’adoption, elles ont fait l’histoire de la capitale et bien souvent de la France : pour célébrer la Journée de la Femme, partez sur les traces de Marie Curie, Édith Piaf ou Coco Chanel !


On démarre dans le 5ème arrondissement, à l’Institut-Musée Curie.

MARIE CURIE, 1 rue Pierre et Marie Curie :

Installé sur différents sites, l’Institut Curie est né des travaux du couple Marie et Pierre Curie sur le radium. Ce centre de recherche et de lutte contre le cancer se trouve non loin du Panthéon, monument qui conserve les cendres de Pierre et Marie, seule femme à avoir reçu cet honneur. Le Musée rend hommage à cette physicienne et chimiste, qui obtint un prix Nobel dans ces deux domaines. Situé dans les locaux historiques de l’Institut du Radium, créé en 1914 et dirigé par Marie Curie jusqu’en 1934, il a été refait à neuf en 2012. Le laboratoire et le bureau de Marie Curie y sont en accès libre. Une exposition retrace les grandes étapes de la découverte de la radioactivité et présente les cinq prix Nobel obtenus par la famille Joliot-Curie. Ouvert du mercredi au samedi, de 13h à 17h. Gratuit. Pour la Journée de la Femme, le Musée propose plusieurs conférences et visites commentées. Plus d’informations en cliquant ici.

Rejoignez ensuite le Panthéon en continuant sur la rue d’Ulm, jusqu’à atteindre l’Église Saint Étienne Du Mont.

SAINTE GENEVIÈVE, rue de la Montagne Sainte Geneviève :

Née à Nanterre en 423, Geneviève est la patronne de la capitale française (mais aussi du diocèse de Nanterre et des gendarmes), où elle mourut en 512. On raconte que lorsqu’elle était âgée de 28 ans, sa détermination encouragea les Parisiens à résister à l’invasion des Huns d’Attila. Elle déclara : « Que les hommes fuient, s’ils veulent, s’ils ne sont plus capables de se battre. Nous les femmes, nous prierons Dieu tant et tant qu’Il entendra nos supplications. » Attila épargna de fait la capitale, même si de nombreuses raisons peuvent être bien sûr invoquées.
Depuis le parvis de l’église Saint Étienne Du Mont, vous apercevez montant du Lycée Henri IV, derrière le Panthéon, la "Tour Clovis", dernier vestige d’une église construite en l’honneur de Saint Pierre et Saint Paul sur une demande de Geneviève à Clovis. C’est là qu’elle fut enterrée en 512, où la rejoignirent plus tard Clovis et sa femme Clotilde. L’église abrite une châsse contenant les dernières reliques de Geneviève (un avant bras et quelques phalanges). La châsse originelle se trouve à Notre Dame, les autres reliques furent brûlées en Place de Grève (de l’Hôtel de Ville) en 1793.

Prenez la rue Cujas, traversez le Boulevard St Michel puis marchez sur la rue de Vaugirard pour atteindre le Théâtre de l’Odéon.

SARAH BERNHARDT, au Théâtre de l’Odéon

Si la comédienne joua dans le monde entier, sa vie et sa carrière furent profondément liées à Paris, au Théâtre de l’Odéon notamment. En vous baladant sous les colonnes de son porche, rappelez-vous l’histoire de cette grande femme de théâtre. Née dans la capitale française en 1844, non loin, rue de l’École de Médecine, elle entre au Conservatoire Nationale d’Art dramatique en 1859 et intègre la Comédie-Française en 1862... avant d’en être renvoyée en 1866 pour avoir giflé une sociétaire ! C’est alors qu’elle signe un contrat avec le Théâtre de l’Odéon, lieu qui lança sa carrière. Après avoir joué l’Aricie du Phèdre de Racine pour la fête de l’Empereur, le 15 août 1866, elle dut attendre quelques années pour rencontrer vraiment le succès, en 1869. Elle incarna dans Le Passant, de François Coppée, un chanteur florentin. Jouer des rôles d’hommes allait d’ailleurs devenir sa spécialité. En 1870, pendant le siège de Paris, elle fit un installer une ambulance militaire dans le foyer du théâtre, où elle soignât le futur maréchal Foch ! En 1872, elle y triompha dans le rôle de la Reine de Ruy Blas de Victor Hugo. Elle retourne alors quelque temps à la Comédie Française qui la rappelle, mais sa carrière internationale est lancée : elle démissionne, crée sa propre compagnie et voyage dans le monde entier avant de revenir à Paris en tant que directrice du Théâtre de la Renaissance et du Théâtre des Nations. Après avoir joué plus de 120 spectacles, elle meurt en 1923. Ironie du sort, celle que l’on appelait la Mère La Chaise en raison de sa jambe de bois l’obligeant à se déplacer parfois en chaise à porteur, est aujourd’hui enterrée... au Père Lachaise.

Par la rue de l’Odéon rejoignez le Boulevard Saint Germain pour y flâner.

JULIETTE GRECO, à Saint Germain des Prés

Après la Seconde Guerre Mondiale, le quartier Saint Germain des Prés accueille de nombreux artistes et penseurs français ou étrangers. C’est l’époque des boîtes de jazz, des zazous, de l’existentialisme. Bien que née à Montpellier, Juliette Gréco fut l’une des figures emblématiques de cette vie parisienne. En pension près de l’Église Saint Sulpice chez une amie de sa mère, elle découvre en 1945 la rive gauche et le bouillonnement intellectuel et créatif qui l’anime. Elle joue au théâtre, travaille pour la radio, devient l’ami de Boris Vian et Anne-Marie Cazalis. Un jour, elle découvre par hasard, au 33 rue Dauphine, le bistrot Le Tabou, dont la cave voûtée devient un lieu d’accueil pour les jazzmen et les penseurs. En quelques semaines, Juliette Greco et ses amis en font leur quartier général. Dans ce lieu mythique qui ferma pourtant ses portes très tôt, en 1948, elle devient la muse d’un monde riche et farfelu. Elle fréquente Sartre, Camus, Kosma, Prévert, Mile Davis, Léo Ferré, etc. Devenue chanteuse fameuse pour interpréter et révéler de nouveaux auteurs et compositeurs, elle participe en 1949 à la réouverture du cabaret le Bœuf sur le toit, avant de connaître une carrière internationale. Elle vit aujourd’hui loin de Saint Germain, dans l’Oise.

Sur le Boulevard St Germain, atteignez le Café de Flore.

SIMONE DE BEAUVOIR, au Café de Flore

Dès les années, 1930, le Café de Flore devint un lieu de rencontre entre artistes et penseurs. On pouvait y voir Georges Bataille, Raymond Queneau, Michel Leiris, Marcel Carné, Zadkine ou Picasso. Son âge d’or vint toutefois plus tard, dans les années 1940, lorsque le tandem Sartre/Beauvoir s’y installa pour ainsi dire à résidence ! Les deux penseurs et auteurs n’y venaient pas seulement boire un verre. Ils y passaient la journée pour travailler côte à côte ou face à face, attablés devant un thé ou un café, avec stylos, feuilles blanches et cigarettes. Ils en sortaient pour déjeuner avant d’y revenir recevoir des amis pour discuter. Sartre déclara ainsi : "Cela peut vous sembler bizarre, mais nous étions au Flore chez nous." Les deux amants sont aujourd’hui réunis au cimetière Montparnasse, même si Simone de Beauvoir écrivit à la mort de Sartre : « Sa mort nous sépare. Ma mort ne nous réunira pas. C’est ainsi ; il est déjà beau que nos vies aient pu si longtemps s’accorder ».

Traversez la Seine et rejoignez la rue de Rivoli jusqu’à croiser la Rue Cambon.

COCO CHANEL, au 31 rue Cambon, 75001 :

Née à Saumur en 1883 mais morte à Paris en 1971, Gabrielle Chanel, dite "Coco" est bien une femme de la capitale, où elle fonda en 1910 sa célèbre maison, située rue Cambon, dans le 1er arrondissement, non loin de la Place Vendôme. La boutique ouvre en 1912 : elle s’étend sur plusieurs étages avec un grand espace de vente, bien sûr, mais aussi des ateliers, un salon de création, un salon haute couture et les appartements de la célèbre dame qui "libéra la femme", en mettant un terme à la règle des cheveux longs, des fanfreluches ou de la taille marquée. Dans ses fameux escaliers en verre et miroirs, la créatrice avait pris l’habitude d’observer les étages inférieurs sans être vue. Elle découvrait ainsi à leur insu les premières réactions des spectateurs devant les pièces de ses défilés. Aujourd’hui encore, la boutique est un lieu mythique, où, malgré les nombreux touristes qui poussent chaque jour la lourde porte, plane encore l’aura de Coco.

Rejoignez Montmartre par le Boulevard des Italiens et la rue des Martyrs.

LOUISE MICHEL, sur la Butte Montmartre

Le square de plus de 20 000m2 qui s’étend au pied de la basilique du Sacré Cœur porte le nom de Louise Michel, militante anarchiste, figure majeure de la Commune de Paris et du quartier Montmartre. Ce n’est qu’à l’âge de 26 ans que Louise Michel, née en 1830 en Haute Marne, s’installe dans la capitale. D’abord institutrice, elle ouvre sa propre école à Montmartre en 1965. Ambulancière et soldat du 61ème bataillon de marche de Montmartre, elle se bat au côté des communards pendant La Commune, à partir de 1871. Faite prisonnière, elle est condamnée à la déportation à vie. Elle rentre toutefois à Paris en 1880, suite à l’amnistie générale des condamnés de la Commune. Son retour à la Gare Saint Lazare est célébré dans la liesse par 10 000 personnes. Elle enchaîne ensuite jusqu’à la fin de sa vie les manifestations et les meetings dans la capitale, en faveur de la révolution sociale et de l’anarchisme. Emprisonnée et arrêtée à plusieurs reprises, elle s’exile à Londres mais revient régulièrement à Paris et en France. Elle meurt à Marseille en 1905, lors d’une série de meetings.

Prenez la ligne 2 du Métro à Anvers jusqu’à Ménilmontant.

ÉDITH PIAF, à Belleville et Ménilmontant :

Née au 72 de la rue de Belleville comme l’indique une plaque commémorative, Édith Giovanna Gassion a grandi dans les quartiers populaires de Belleville et de Ménilmontant. Son histoire est bien connue, notamment depuis le film d’Olivier Dahan qui valut à Mation Cotillard son Oscar de la meilleure actrice. Edith chante dans la rue pour gagner de l’argent. A l’âge de vingt ans, elle est repérée par le propriétaire d’un cabaret, à l’ange de la rue Troyon et de l’avenue Mac-Mahon. L’homme lance la carrière sur scène de la chanteuse, la surnommant "la Môme Piaf". De cabarets en cabarets, son succès grandissant la mène sur sa scène fétiche de l’Olympia, où elle resta parfois plusieurs mois à l’affiche. Enterrée au Père Lachaise, elle fait aujourd’hui l’objet d’un musée, qui se visite sur rendez-vous, situé bien sûr à Ménilmontant. Celle qui chanta Les Amants de Paris ou Sous les toits de Paris fut donc du début à la fin, une vraie fille de la capitale !

C’est terminé !

La capitale a bien sûr accueilli de nombreuses autres femmes célèbres, parmi lesquelles Colette, Georges Sand, Madame de Stael, ou la Reine Margot.
Enfin, n’oublions pas deux grandes dames de la capitale : la TOUR EIFFEL et NOTRE DAME DE PARIS !

Informations pratiques
Adresse, horaires, numéro de téléphone, liens...

mardi 7 février 2023,    Jean Nouveau, Pauline