Ce n’est pas nouveau, et ce n’est pas non plus un secret pour qui que ce soit : Surcouf va mal. Au point que, dans le cadre d’une ultime tentative d’assainissement de ses comptes, le groupe qui doit faire face à une procédure de redressement judiciaire, a décidé de vendre trois de ses magasins dont l’un à Paris, situé boulevard Haussmann (IXe).
Le groupe et son propriétaire controversé, Hugues Mulliez, ont décidé de recentrer leurs activités autour du site internet et de trois magasins stratégiques, le Surcouf de Daumesnil (XIIe), et ceux d’Heron Parc (Nord) et du Carré Sénart (Seine-et-Marne).
Ces mesures ont été validées lors d’une audience devant le tribunal de commerce de Lille le 18 avril, et devraient concerner environ 170 employés.
Depuis l’ouverture de la première boutique Surcouf en 1992 sur l’avenue Philippe-Auguste (XIe) par Olivier Dewavrin et Hervé Collin, l’enseigne de matériel informatique a connu des hauts et des bas. Pour les hauts, il y a l’introduction de la société en Bourse sur le second marché en 1998 puis l’ouverture de nouveaux magasins au début des années 2000. Pour les bas, il y a cette perte nette de 20 millions d’euros affichée en 2010 pour un chiffre d’affaires de 160 millions d’euros, conduisant à la mise en œuvre d’un plan social et à la fermeture de deux des magasins.