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Exploration Bourguignonne : Les incontournables à ne pas manquer pour un séjour mémorable
Parcours en Bourgogne : 50 sites touristiques
mercredi 15 mai 2024, par
Que voir, où aller en Bourgogne ? Quels monuments incontournables, quels sites visiter absolument ? Voici une sélection de 50 sites incontournables, entre Dijon, Auxerre, Beaune et la route des vins...
La Bourgogne ne se résume pas uniquement à ses célèbres vignobles réputés pour la qualité de leurs crus. Elle s’étend aux quatre coins de la région, de la Puisaye à la Bresse, et de l’Auxois à la Côte d’Or, formant une unité géographique et historique entre Paris et Lyon. Cette identité bourguignonne puise ses racines dans une histoire riche, bien avant la création du duché de Bourgogne au IXe siècle. La région regroupe quatre départements distincts : l’Yonne, la Côte d’Or, la Nièvre et la Saône-et-Loire.
Accès Rapide :
Tourisme dans l’’Yonne : Sens – L’abbaye de Pontigny – Auxerre, le port – Chablis, le village – Canal du Nivernais – Grottes d’Arcy sur Cure – Noyers sur Serein – Ancy le Franc – Vézelay – Saint Père sous Vézelay – La MontJoie de Tharoiseau – Pierre-Perthuis – Avallon
Tourisme en Côte d’Or : Abbaye de Fontenay – Musée Buffon à Montbard – Château de Bussy-Rabutin – Alesia – Flavigny sur Ozerain – Palais des Ducs de Bourgogne de Dijon – Le Consortium – Châteauneuf-en-Auxois – Abbaye Notre Dame de Cîteaux – Hôtel Dieu de Beaune – Château de la Rochepot – Saulieu
Tourisme dans La Nièvre : Bernadette Soubirous à Nevers – Ferme en sol – La route des flotteurs de bois – La Loire –Lac de Pannecière – Circuit François Mitterrand – Lac des Settons – Lac du Crescent – Tourbière de Champgazon – Château de Bazoches – Abbaye de Corbigny
Tourisme dans La Saône et Loire : Bibracte – Grottes d’Azé – Cluny – Forteresse de Berzé-Le-Chatel – Bourbon-Lancy – Paray Le Monial – Château de Couches – Château de Germolles – Musée Vivant Denon – Maison du Charollais
Une visite qui choisit de mettre de côté l’activité viticole, considérant la Bourgogne comme une terre de bien-être où il fait bon se perdre. Voici une sélection de lieux incontournables, offrant un voyage initiatique au cœur d’un patrimoine imprégné de culture, de spiritualité, de philosophie, et de châteaux, de l’époque médiévale à la Renaissance, dans un cadre naturel propice à l’émerveillement. Châteaux, musées, sites remarquables, villages pittoresques : autant de découvertes à faire.
Ce parcours, à découvrir ou redécouvrir, pourrait n’être que le point de départ pour éveiller votre curiosité sur une région également riche en rencontres humaines authentiques. Prenez le temps de vous promener et de vous laisser surprendre.
Tourisme dans l’Yonne
Sens : La Cathédrale Saint-Etienne, première cathédrale gothique de conception révolutionnaire, fête en 2014, ses 850 ans de consécration. La cathédrale de Sens a servi de modèles pour Paris, Chartres, Bourges, Canterbury. 7 siècles d’histoire des vitraux sont illustrés dans les verrières de la cathédrale.
En passant à Sens, difficile d’échapper au Palais des archevêques, à la maison d’Abraham, au marché couvert.
Abbaye de Pontigny : la plus grande église Cistercienne en France fondée en 1114. Il s’agit de la seconde « fille  » de Cîteaux (2/43), sous l’impulsion de Bernard de Clairvaux (Saint Bernard). Vers 1126, Louis le Gros en fit une sorte de « paradis fiscal  ». A l’intérieur de cet édifice long de 120 mètres, sobriété et clarté envahissent le visiteur, sauf pour ce qui est contemporain du XVIIe siècle.
Auxerre : le port de plaisance sur la rive droite. La batellerie est au cœur de l’histoire d’Auxerre, capitale de la Basse Bourgogne. Point de départ des marchandises vers Paris par la voie fluviale (1 semaine de convoyage), le port d’Auxerre est aujourd’hui la meilleure vue sur le chevet de la Cathédrale Saint Etienne et sur la Préfecture, ancien Palais épiscopal.
Le long de l’Yonne ont accède aux ruelles, places et passages qui témoignent de la vie des métiers de l’eau. Depuis la passerelle piétonne, la ville s’ouvre à votre regard avant de passer dans la ville haute plus bourgeoise dans son architecture. Un clin d’œil à Cadet Roussel vous raccrochera à l’histoire de la ville.
Chablis : une colline à 20 km d’Auxerre !. Une vingtaine de communes attachées à la vallée du Serein. Chablis est connu pour son vin unique issu du cépage Chardonnay. Un territoire qui trouve son inspiration dans la règle de Saint Benoit. Un patrimoine sobre que respecte le visiteur. Un réservoir artificiel de 15 ha a été créé pour alimenter un système "d’aspertion" (anti-gelées), parmi les plus grands d’Europe. Un point de départ pour des randonnées pédestres. L’église de Fontenay-Près-Chabli dédiée à Saint Quentin méritera votre regard, en ce lieu où les trois petits-fils de Charlemagne se livrèrent bataille.
Canal du Nivernais : ondule entre collines et villages d’Auxerre à Clamecy. 1.20 mètre de tirant d’eau, 2.70 mètres de tirant d’air174 km à parcourir à 8 km/h, et 116 écluses à franchir au cours d’un séjour itinérant de plusieurs jours au fil de l’eau sauf le 1er mai et le 14 juillet.
Une promenade au cœur des vallées de la Cure et de l’Yonne : Cravant, Vermenton, Mailly-la-Ville, Mailly-le-Château, l’Abbaye Saint-Germain, les vignobles de tannay, la Collégiale Saint-Martin de Clamecy …
Grottes d’Arcy sur Cure : une plongée au centre de la terre . 11 cavernes du Paléolithique moyen et supérieur creusées par la Cure. Après Chauvet en Ardèche, il s’agit de la plus vieille grotte ornée du monde. La variété du bestiaire y est remarquable.
Sur le chemin, les amateurs ne manqueront pas la Grotte de Champ Renard à Coutarnoux. Outre le parcours de chasse pour les plus jeunes, c’est ici l’occasion de s’offrir les sensations d’une via ferrata au cœur de la Bougogne..
Noyers sur Serein : le village élu 7ème au classement du village préféré des français en 2014. Un joyau parmi les 100 plus beaux villages de France. Une visite s’impose dans ce village médiéval préservé le long du serein, au pied des vignes. Les façades à pans de bois marquent le temps, comme le marché au blé, la place aux arcades, les tours de défenses. Noyers propose 79 bâtiments inscrits au répertoire des Monuments Historiques. Un point de départ pour des promenades au cœur de la douce France.
Château d’Ancy le Franc : Une boucle sur les terres des Ducs de Bourgogne, le long du canal de bourgogne. De vastes peintures murales signées des plus grands artistes du XVIe et XVIIe siècles, font de ce quadrilatère architectural, un rival du palais de Fontainebleau, sous la signature de Primatice.
Quatre logis forment un carré flanqué d’un pavillon saillant à chaque angle. Chacun des deux niveaux présente une caractéristique différentes. Les baies du second sont encadrées de pilastres engagés. Sur la façade de la cour intérieurs, les baies ouvertes alternent avec les niches selon un style fort en vogue à l’époque.
Les toits très pentus étaient une exigence du commanditaire pour rivaliser avec le Château de Villandry.
Vézelay : la colline éternelle et sa basilique romane Sainte Marie-Madeleine, inscrite au patrimoine mondial de l’Unesco. Un haut lieu culturel et spirituel, point de départ vers Saint Jacques de Compostelle. Fondée vers 858, la basilique échappe à l’autorité des évêques d’Autun. Une indépendance source de conflits pendant des siècles. En 1267, Saint louis y confirmera l’authenticité des reliques de Marie-Madeleine. Ce fut le début d’une décadence, d’un déclin entre 1279 et 1819. En 1840, Violet-le-Duc fut chargé de la restauration du lieu. Ce ne fut qu’en 1920 que le Saint-Siège accorda à l’église son titre de basilique.
Le village sanctuaire de Vézelay peut se vanter d’être l’un des plus beaux villages de France, aux portes du parc naturel régional du Morvan. Comme Picasso ou Rostropovitch, vous pourrez trouver à Vézelay une terre d’accueil et d’inspiration.
Saint Père sous Vézelay :
Les Fontaines Salées : Vénérées depuis la nuit des temps et reconnues pour le sel, les eaux sont exploitées depuis 4.500 ans. Des différentes périodes d’occupation, il reste une vingtaine de cuvelages en chêne évidé, encore en place, et surtout les vestiges d’un important établissement thermal gallo-romain avec piscines, étuves, vestiaire palestre, etc. L’essentiel des objets trouvés sur le site sont présentés dans le charmant musée situé à côté de l’église.
L’église Notre-Dame : Joyau de l’art gothique bourguignon, cette “petite cathédrale en miniature “ des XIIIe et XVe siècles, est un édifice harmonieux d’une étonnante beauté. Son élégant clocher se dresse vers le ciel et marque le paysage. La façade avec son avant porche surmonté d’un fronton aux sculptures remarquables forme un ensemble unique par son originalité et la qualité de son décor.
La MontJoie de Tharoiseau : La croix se situe à gauche en haut de la côte en arrivant de Pontaubert par la route (D957) allant vers Vézelay à l’intersection avec la D71. C’est de là que l’on découvre Vezelay. Un point sur un mont, stratégique pour les pèlerins qui ne manquaient pas d’exprimer leur joie.
Dans la Chanson de Roland, sous Charlemagne, MontJoie est un cri de guerre. De la guerre est arrivée l’idée de « garder la ligne  ». Une notion de repaire adopté par les pèlerins. 1000 ans plus tard, les explications sur ce terme ne sont toujours pas tranchées. La Montjoie de Tharoiseau avait une sœur près d’Asquins, sur la route de Brosses. L’histoire contemporaine a perdu sa trace.
Le double Pont de Pierre Perthuis : un autre point de vue sur Vézelay (6 km). Deux ponts, l’un au dessus de l’autre pour enjamber la Cure. Un tableau pittoresque qui a servi de décor à « La grande vadrouille  ». Succédant au pont de ternos de 1770,l le "petit pont du Véarnais" est reconstruit sur le ruisseau de Bazoches, donnant sur l’ancienne Via Agrippa, en 1851. Pour sa part, le "grand pont" est construit 21 ans plus tard, en plein ceintre pour offrir une ouverture de 30 mètres et 35 mètres au-dessus du "petit pont".
Avallon : A en croire la légende, « Excalibur  », l’épée du roi Arthur aurait été forgée à Avallon. Aux portes du Morvan, la ville est posée sur son éperon granitique, avec ses jardins en terrasses. Ses remparts médiévaux ont échappé à la main de Vauban qui y inventa ses forteresses. Vous ne manquerez pas le double porche de l’église Saint-Lazare, avec les 4 sphères de son cœur vouté. Au point culminant de la ville se trouve la tour de l’horloge édifiée au-dessus du passage public. Après votre visite au grenier à sel, laissez-vous guider hors de la ville par la petite poterne, vous y découvrirez une vue remarquable sur la Vallée du Cousin. Il vous est vivement recommandé d’emprunter cette vallée pour vous rendre à Vézelay.
Tourisme en Côte d’Or
Abbaye de Fontenay : L’Abbaye de Fontenay a été inscrite sur la liste du Patrimoine Mondial par l’UNESCO en 1981. Elle fait ainsi partie des 23 sites classés en France, aux côtés du Mont-Saint-Michel et de la basilique de Vézelay. Fondée en 118 par Saint Bernard (comme l’abbaye de Clairvaux), l’abbaye est l’un des plus anciens monastères cisterciens d’Europe. La restauration y est remarquable pour mettre en avant une architecture romane. L’histoire s’y révèle limpide autour de l’église, du dortoir, du cloître, de la salle capitulaire, du chauffoir, de la salle des moines et de la forge avec sa roue à aube. Les nouveaux jardins contribuent largement à la mise en scène de l’abbaye. L’âme des vieilles pierres romanes habitent toujours ce lieu magique.
Le musée Buffon à Montbard : ancien château des ducs de Bourgogne, aménagé par Buffon dès 1734, les 14 terrasses classées du jardin offrent un panorama exceptionnel sur la ville et la vallée de la Berne. André de Montbard a été l’un des neufs fondateurs de l’ordre des templiers, dont il fut le grand maître en 1153. Montbard fut l’une des premières communes à élire son maire dès 1251. C’est aussi à Montbard que Jean sans peur maria sa fille au 3ème fils du roi d’Angleterre (1423). En 1590, la ville résista à un siège de 10 000 protestants pendant les guerres de religions. Aujourd’hui, un musée retrace ces grandes histoires de la citée de Montbard, si proche de l’abbaye de Fontenay.
Ne pas manquer la visite de la Grande Forge de Buffon inscrite au patrimoine industriel de la Côte d’Or.
Château de Bussy-Rabutin : Un vallon boisé à proximité de Montbard accueille sur le site d’une ancienne place forte ce château de Bussy (planté de buis) que l’on doit dans sa forme actuelle, à un courtisant (en disgrâce) de Louis XIV. La diversité des styles est ici magnifiquement mise en valeur. Les collections méritent votre visite. Les jardins sont un havre de paix.
Alesia : le MuseoParc à Alise-Sainte-reine. Plongez vous aux côtés de Vircingétorix contre Jules César. Une découverte intercative de la bataillle d’Alésia. Visitez la ville Gallo-Romaine, son théâtre, le monument d’Ucuetis, les rues pavées. Vous achèverez votre visite par la tatue colossale de Vercingétorix résigné (haute de 6,60 mètres).
Flavigny sur Ozerain : Un des 100 plus beaux villages de France bâtit autour d’une abbaye bénédictine fondée au VIIIe siècle. Passé les remparts, la découverte passe par les ruelles pavées, les portes fortifiées. L’odeur de dragées à l’anis réalisée dans l’ancienne abbaye marquera votre entrée de ce village remarquable de Bourgogne.
le Palais des Ducs de Bourgogne de Dijon, monument emblématique de la ville. Quatre Ducs pour un palais au cœur de la vieille ville. Le logis ducal et les cuisines contribuent à rendre impressionnante cette architecture.
Visiter Dijon passe par le Puits de Moïse, une sculpture aux visages expressifs dont la récente rénovation a révélé une polychromie étonnante des habits des anges et des prophètes.
Le parcours de la Chouette va vous guider dans votre visite du centre-ville. Quand vous rencontrerez la Chouette, pensez au respect de la tradition : caressez-là de la main gauche avant de faire un vœu !
Le Consortium : depuis 2011, Dijon s’est dotée d’un centre d’art contemporain signé de l’architecte japonnais Shigeru Ban associé à Jean de Gastines . Ici, l’œuvre est à la fois contenant et contenu. Une manière incontournable de vous confronter à la création artistique d’aujourd’hui.
4 000 m2 à mi-chemin entre le centre-ville de Dijon et l’université de Bourgogne, à 10 min à pied de l’Hôtel de Ville et du Musée des Beaux-Arts, Le Consortium se veut être un lieu de vie au service de l’art contemporain, de Chris Burden à Rémy Zaugg, en passant par Yayoi Kusama.
Une collection de plus de 300 oeuvres et des expositions d’artistes internationaux.
Le château de Châteauneuf-en-Auxois : Impossible de parler des Ducs de Bourgogne sans se référer à ce Château Gothique qui n’a cessé d’évoluer depuis 1175. Son donjon domine l’actuel canal de Bourgogne. Sur le manteau de la cheminée monumentale de la Grande salle figure encore la devise de Philippe Pot "Tant L Vault".
L’Abbaye Notre Dame de Cîteaux : maison mère de l’ordre des cisterciens à 50 km au sud de Dijon, cette abbaye a connu de nombreuses évolutions dans le temps. Les moines y séjournent toujours. L’abbaye demeure un lieu de silence, y compris lors du parcours de la visite qui ponctue les différentes étapes dans le temps. Compter 2 heures pour apprécier aussi les expositions ponctuelles.
Hôtel Dieu de Beaune. Les Hospices de Beaune, c’est 9 années de construction dont ce fabuleux toit vernissé avant d’accueillir les premiers patients en 1452. Vous ne manquerez pas le plafond de la salle des « pôvres  » comme polyptyque du jugement dernier du peintre flamand Rogier Van der Weyden .
En franchissant les remparts de Beaune, vous entrez dans la capitale des vins de Bourgogne depuis le XVIIIe siècle. Des visites autour du vin sont organisées. Les clos ouvrent leurs portes durant votre périple sur la route des grands crus de Bourgogne. Aujourd’hui, nous vous proposons de découvrir les Hospices de Beaune.
Le Château de la Rochepot : au sud de Beaune, un des derniers exemples de l’art néogothique en France. Lieu de mémoire de la famille du président Sadi Carnot, il fut également la demeure des chevaliers de la Toison d’Or.
Sur place, quelques curiosités vont mériter votre visite : des pièces remarquables, du mobilier d’époque. La barbacane et les deux ponts levis ajoutent à ces curiosités.
Saulieu : Durant la visite sur les pas de l’ours, vous passez par La basilique Saint Andoche. Une belle réalisation romane qui a subi une rénovation en 2007. Les deux tours asymétriques témoignent de la marque du temps. Les chapiteaux qui ornent les piliers de la voute témoignent quant à eux, d’images de l’ancien et du nouveau testament. D’aucun remarquera la statuaire Saint Roch, comme vierge au manteau. L’évangéliaire de la chapelle des fonts baptismaux mérite la visite.
Pour les amateurs, c’est le grand orgue qui va attirer l’attention. Un instrument de 2013 à la sonorité toute particulière due au facteur Daniel Birouste. Plus de 2000 tuyaux dans le buffet pour servir les œuvres modernes et traditionnelles.
Tourisme dans la Nièvre
Nevers : le chemin de des faïenciers, un fil bleu marqué au sol à travers la ville. Un savoir-faire créatifs à base de marne et d’argile. Vous allez découvrir ce que bleu de Nevers signifie, au même titre que la porte du Croux.
La modernité des vitraux de la cathédrale va vous surprendre.
Le Nevers spirituel vous entraine sur les pas de Sainte Bernadette à l’espace Bernadette Soubirous, site de pèlerinage dans la tradition bourguignonne depuis l’époque de Cluny.
La Ferme en sol : à Entrains-sur-Nohain, au nord de la Charité-sur-Loire. Parc de loisirs Pieds Nus. Vous laissez vos chaussures à l’entrée, que vous ayez de petits ou des grands pieds. Parcours ludique, détente pour tous. Sensations garanties si vous avez oublié vos 5 sens, lors du parcours d’aventure. A moins que le labyrinthe des lavandières vous perde au milieu du parc ! Selon le calendrier celte, savez-vous quel est votre arbre de tutelle ? Allez-vous ressentir les sensations du hamster dans sa roue ? C’est pour répondre à ces questions et bien d’autres énigmes que vous êtes attendus en famille, pieds nus !
La route des flotteurs de bois : De Clamecy à Joigny, cette route est née pour approvisionner Paris en bois de chauffe. Au printemps, le "grand flot" permettait un laché d’eau d’emporter les buches dans le courant jusqu’à à Clamecy. Là, les pertuis organisaient le tricage pour former les trains de bois. Promenez vous sur la route du bois et vous prendrez ainsi la démesure de ces trains.
La Loire}, le dernier grand fleuve sauvage d’Europe s’ouvre à vous, à pied, en canoë, à vélo, de Decize à Cosne sur Loire., en passant par la Charité sur Loire, son Pieuré, site majeur de l’art roman bourguignon. Si votre curiosité l’emporte, un détour par l’église Saint Laurent, à Bréard non loin de Decize vous fait toucher du doigt les fondements du style roman bourguignon, par ses caractéristiques.
Le lac de Pannecière : Lac barrage hydroélectrique de 520ha, dans la haute vallée de l’Yonne, il contient 82 millions de m3 d’eau avec le titre de grand lac de Seine pour contribuer à la régulation de celle-ci (les eaux sont stockées de novembre à juin et libérées en juillet). Sa construction a pris une douzaine d’année au milieu du XXe siècle, pour en faire le plus grand lac du Morvan. La dernière vidange complète remonte à 2012 et il faudra attendre 2022, pour connaitre la suivante.
Château-Chinon, sur les pas de François Mitterrand : circuit pédestre "le circuit François Mitterrand "chemine sur 4 km, riches de points de vues. C’est votre tablette ou votre smartphone qui vous guide.Départ place Notre Dame pour armer votre guide virtuel. Quand vous passerez devant le musée du septennat, si la curiosité vous emporte, vous découvrirez les cadeaux offerts au Président Mitterrand. En haut de la ville, la table d’orientation vous donnera de bons repères sur votre environnement. Revenu en centre ville, vous devez vous arrêter devant la fontaine monumentale pour comprendre l’oeuvre de Niki St Phalle et Jean Thinguely, entre la symbolique des jeux de couleurs et philosophie de l’eau qui chante.
Le lac des Settons : Au coeur du parc naturel du Morvan,construit sur le lit de la Cure au milieu du XIXe siècle, il couvre 320ha. Sa vocation initiale a été le flottage du bois qui cessa en 1924, permettant de faire du lieu une base nautique toujours active.
Entouré de verdure, de feuillus, de rivières, le lac des Settons est un havre de paix où il fait bon profiter de la plage, des terrasses des cafés, au moins que ne préfèreriez accoster sur une île pour un pique-nique.
Les petits coins tranquilles font le bonheur des pêcheurs, comme des non-pêcheurs d’ailleurs. Au bout du lac, le vieux barrage conserve tout le charme accordé aux vieilles pierres.
Le lac du Crescent : Construit au confluent de la Cure et de Chalaux, de 1929 à 1932 sur une surface de 165ha et 14 millions de m3, il dispose d’une centrale hydroélectrique et sert l’approvisionnement en eau des communes de l’avallonnais. La France s’est offert ce barrage avec les dommages de guerre de l’Allemagne à l’issue de la première guerre mondiale. Nous sommes ici sur l’un des 6 grands lacs du Morvan : Lac de Chamboux • Lac de Chaumeçon • Lac du Crescent • Lac de Pannecière • Lac de Saint-Agnan • Lac des Settons. La télévision doit "le Fantôme du Lac" au lac du Crescent où disparu l’héroïne "Jeanne".
La tourbière de Champgazon à MONTSAUCHE-LES-SETTONS. Le sentier de la tourbière représente 2 km aller-retour, 1h30 depuis le parking de Champgazon et 3.50 km aller-retour depuis le parking des Terrasses au lac des Settons. Un sentier pédagogique parmi les trente sites d’Intérêt Ecologique Majeur identifiés au Plan de Parc. Un site Natura 2000. C’est un écosystème tout à fait particulier puisqu’un micro-climat froid y réside, n’épargnant que les végétaux résistants qui s’adaptent à ces conditions difficiles et acides. Ils forment ainsi des variantes et des associations végétales originales. La tourbe est une sorte de roche végétale composée de 10 à 20 % de matière organique végétale, et de 80 à 90 % d’eau.
Le Château de Bazoches : Demeure familiale du Maréchal de Vauban à 10 km de Lormes en remontant vers Vezelay. Vauban acheta ce château ayant appartenu à ses aïeux maternels avec que Louis XIV lui eu versé la somme de 80 000 livres après la prise de Maastricht. Trop occupé par ses campagnes et le service du roi, Vauban vécu peu à Bazoches, contrairement à sa femme et ses enfants.
A elles seules, les écuries méritent le détour. Les jardins quant à eux sont signés de Le Nôtre. Le visiteur éclairé ne manquera pas de relever les similitudes avec le Château de Cheverny. Depuis le château, on découvre les premiers relief du Morvan.
Abbaye de Corbigny : dans le Nivernais Morvan, un monument dédié à l’art et à la culture au temps des lumières. Tout savoir sur l’abaïcité passe par Cobigny. Une bâtisse d’une monumentale simplicité dont la restauration est en cours, qui s’impose sur les hauteurs de la ville. Saint léonard y est enterré, c’est lui qui donna son nom à la ville : Corbigny Saint-Léonard. Par contre, c’est Charlemagne qui autorisa la construction de l’abbaye en 776. Plus proche de nous, la révolution française chassa les 8 derniers moines. Depuis le bâtisse fut : Hôtel de District, siège d’un haras,petit séminaire diocésain, succursale de la maison des frères de la doctrine chrétienne de Nancy, école normale d’instituteurs, école primaire, internat, école pratique d’agriculture, hôpital militaire, avant de finir aujourd’hui office de tourisme !
Tourisme dans la Saône-et-Loire
Bibracte : ancienne capitale gauloise, site musée archéologique situé à Saint Léger sous Beauvray (25 km d’Autun), l’un des « grands sites de France  ». De l’Europe celte en voie d’urbanisation à la romanisation précoce de Bibracte, la fin de l’âge du Fer n’aura plus de secrets pour vous ! Le site héberge le musée de la civilisation celtique qui retrace la vie de cette cité de quelque 5 à 10 milliers d’âmes au sein d’un oppidum fortifié.
Si fouiller et votre plaisir, on ne sait toujours pas aujourd’hui quelle est l’origine du mot Bibracte. Un indice : la première mention du mot Bibracte a été trouvée dans les commentaires de César sur la guerre des Gaules. En attendant le fruit de vos recherches, vous découvrirez sur place, toutes les hypothèses échafaudées jusqu’à ce jour.
Les grottes d’Azé : site paléontologique de classe internationale (de 250 000 à 10 000 ans). La grotte préhistorique : la caverne aux mille ours : 200 mètres de parcours aménagé. La plus grande concentration de squelettes d’ours visibles dans une grotte aménagée. Des lions des cavernes dont un très rare crâne complet. Seule une visite guidée est possible. Les horaires varient selon les saisons. En juillet / août, des visites théâtralisées sont organisées avec Wakandazé l’indien, pour le plus grand plaisir de tous, dès 5 ans.
Cluny : la cité médiévale rendue célèbre aujourd’hui par son abbaye à 24 km de Macon. Siège du plus grand ordre monastique médiéval d’Occident. Fondée en 910, l’Abbaye de Cluny rayonne sur l’Europe durant tout le Moyen Age avec sa grande église abbatiale aux proportions hors du commun : la « Maior Ecclesia  ». Les plus hautes voûtes du monde roman témoignent encore aujourd’hui de ce gigantisme. Les vestiges de l’immense église abbatiale restaurés et les espaces des bâtiments du XVIIIème siècle ont été remis en valeur en 2010 ; ils invitent à une redécouverte de ce lieu unique. Laissez votre imagination vous submerger.
La forteresse de Berzé-Le-Chatel : au sud de cluny. Propriété familiale, construite par les aïeux des propriétaires actuels pour protéger l’abbaye de Cluny, Berzé domine un superbe panorama sur les vignobles de la vallée de Solutré.
Construit du XIème au XVème siècle autour de sa chapelle carolingienne, ce château conserve tout son système défensif, treize tours dont deux donjons, son impressionnant châtelet d’entrée et ses salles médiévales. C’est ainsi la plus importante et la mieux conservée des forteresses de Bourgogne. Chacune des trois enceintes abrite de multiples jardins qui depuis 2011 sont récompensés par le label "jardins remarquables".
Bourbon-Lancy : Comme Catherine de Médicis, vous viendrez dans cette petite ville de termes pour les vertus de ses sources réputées lutter contre la stérilité. Les curistes d’aujourd’hui, eux, viennent profiter de cette eau qui sort de la colline à 50° depuis l’antiquité, pour soigner rhumatismes et troubles circulatoires. Madame de Sévigné fut également accueillie dans cette cité médiévale dans laquelle vous ne manquerez la tour de l’horloge et son beudin. Les promeneurs se risqueront sur le sentier des remparts. Le surplomb sur la vallée de la Loire devrait vous plaire !
Paray Le Monial : Lieu des apparitions du Christ à Sainte Marguerite Marie. A droite du chœur, une petite chapelle abrite la châsse de Sainte Marguerite-Marie Alacoque, où repose un moulage de cire recouvrant ses ossements. Cette châsse date de la béatification de la religieuse en 1864. Elle fut canonisée en 1920 par le Pape Benoît XV.
Cité du "Sacré Coeur" , Paray le Monial doit son expansion aux moines de Cluny venus en ces lieux pour ériger une église. L’attractivité de leurs travaux fit venir des paysans de la région qui ont fini par s’établir.
Le Château de Couches dit de Marguerite de Bourgogne : un château fort médiéval entre vignes et vallons sur son piton rocheux. Edifié à la demande du Duc de Châlon au XII° siècle et agrandit au XV° Siècle sous l’impulsion de Claude de Montagu Chevalier de la Toison d’Or et Chambellan de P. Le Bel et de Ch. le Téméraire, il vous présente sa Chapelle Eglise Collégiale du XV° Siècle et sa Tour de justice, sa Tour Maîtresse du XII° Siècle et ses souterrains exceptionnels.
Vous vous promènerez dans son parc autour du bassin et le long des remparts pour rejoindre le jardin topiaire animalier.
Château de Germolles à Mellecey 10km à l’ouest de Chalon sur Saône. Nous sommes ici dans la résidence des ducs de Bourgogne, les mieux conservées depuis 1380. Germolles illustre ce que Palais princier signifie à la fin du Moyen Âge. Les intérieurs ont été confiés aux meilleurs artistes de l’école bourguignonne. Le parc est certainement plus contemporain avec son tracé à l’anglaise sur l’emplacement de la roseraie de Marguerite de Flandre.
Musée Vivant Denon à Châlon sur Saône : Vivant Denon étant l’homme des lumières, précurseur de la muséologie, à qui fut confié le Musée du Louvres par Napoléon, en même temps que le ministère des Arts. L’attractivité des musées de province n’est plus à démontrer. Ce musée ne déroge pas à la règle. Il met en valeur l’œuvre de cet homme hors du commun.
Particularité, l’accès aux collections est gratuit. Une abondance, une diversité qui mérite votre passage, entre archéologie, arts décoratifs, beaux arts et histoire.
Chaque semaine, le musée vous fait entrer dans ses réserves et vous permet de découvrir une pièce de sa collection Beaux Arts (peinture, sculpture, dessin ... ) ou un objet archéologique.
La Maison du Charolais, entre Digoin et Mâcon. Il était dit que notre balade en Bourgogne occultait le vignoble, mais pas ces charmants bovins dont la maison constitue en soi un lieu insolite. Une visite théâtralisée pour comprendre comment ces petites bêtes ont réussi à se forger une réputation mondiale. Pour les gourmands, les ateliers cuisine ouvriront les bonnes pratiques, astuces et conseils, meuh que moi !
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